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Moussa Sy: «Je vis la violence administrative d’Amadou Ba et de l’Etat»

POLITIQUE
Mercredi 19 Juillet 2017

Moussa Sy, le maire de la commune des Parcelles assainies et non moins investi sur la liste départementale de la coalition Mankoo Taxawu Senegaal, est dans tous ses états. A la source de son courroux : les interventions opérées par la tête de liste départementale de Benno sur son territoire communal sans en informer les autorités municipales.

Au cours d’un point de presse tenu hier, lundi 17 juillet, lors d’une visite de chantiers à l’école des Hlm Grand Médine, il a laissé entendre qu’il vit, depuis 2 mois, «de la violence administrative d’Amadou Ba et de l’Etat du Sénégal».

En effet, M. Sy accuse le ministre Amadou Ba d’avoir donné des instructions à l’Agetip pour opérer des travaux dans ladite école, sans pour autant en informer les autorités municipales, tout comme le sous-préfet.Désignant les travaux qui sont en train d’être exécutés dans l’école, il a informé avoir entamé la construction de 6 salles de classe et des toilettes dans le budget de 2016. Tout en précisant que l’entreprise a accusé du retard pour la livraison qui devait se faire au mois de mai.

Il a promis dans la foulée la réception de l’infrastructure avant l’ouverture des classes.  Le maire des Parcelles a aussi fait le même constat amer concernant les travaux entamés dans le stade municipal, alors que c’est son projet. S’insurgeant contre la démarche des autorités étatiques, il a indiqué que le ministre des Sports Mactar Ba y a effectué «une pause de première pierre» le 4 juin dernier, alors qu’un financement de 200 millions y a déjà été effectué, avec une tribune déjà érigée.

Le maire n’a pas manqué de préciser que tout financement dans sa commune est la bienvenue. Cela, en invitant tout de même le ministre des Sports à associer le conseil municipal dans les travaux de construction dudit stade, non sans rejeter toute responsabilité sur d’éventuels problèmes dans l’enceinte.

Pour avoir avisé en vain «qui de droit», le maire a joint l’acte à la parole, tout en exprimant sa détermination à aller jusqu’au bout. Il a ainsi sommé l’Agetip de quitter les lieux, non sans prévenir qu’aucune brique ne sera mise dans ladite école sans son aval.

Il a, par conséquent, lancé un appel solennel aux autorités étatiques afin que «le droit soit respecté», pour éviter de le faire sortir de ses «gonds». Jetant des piques à son adversaire politique, il a dit comprendre les «forcings» répétés d’Amadou Ba qui a, selon lui, une obligation de résultat à cause de «l’épée de Damoclès qui plane sur sa tête». Très rassuré, il a fait savoir que les urnes vont livrer leur verdict le 30 juillet prochain.

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