“Je n’ai insulté personne”
Accusé d’avoir insulté une communauté par voie électronique, Diakhaté rejette catégoriquement les faits :“Je n’ai jamais insulté de communauté. Les électeurs du Pastef ne constituent pas une communauté au sens juridique.”Il affirme avoir été piégé lors de sa convocation à la Division spéciale de cybersécurité, et conteste les termes du procès-verbal qu’on aurait tenté de lui faire signer.
Reconnu coupable d’offense directe au chef de l’État, Diakhaté a été condamné à deux mois de prison, dont quinze jours fermes. À sa sortie, il a réaffirmé ses propos, qualifiant certaines autorités de “gougnafiers”, sans chercher à les nuancer :
“La prison ne me fera pas reculer. Je suis prêt à y retourner mille fois s’il le faut.”L’ancien député accuse le procureur de la République et le président du tribunal de grande instance de Dakar d’avoir instrumentalisé la justice à des fins politiques. Il se dit prêt à porter l’affaire devant les juridictions internationales, dénonçant une atteinte grave à la liberté d’expression.
Au-delà de la dénonciation, cette sortie médiatique prend des allures de repositionnement politique. Diakhaté semble vouloir reprendre sa place dans le débat public, avec un ton provocateur et une posture de dissident intransigeant.
“Le Sénégal ne doit pas devenir une République de la peur. Je continuerai à dire ce que je pense, quoi qu’il en coûte.”

