Avec tout le respect dû à son Directeur de publication, notre aîné Serigne Saliou GUÈYE et sans verser dans une polémique stérile, nous avons jugé utile d’élever le niveau du débat pour rétablir la vérité des faits.
Une manière de mettre à la disposition de l’opinion publique les éléments factuels liés à la gestion de ce joyau de l’industrie touristique et hôtelière que représente l’hôtel King Fahd Palace ( KFP).
Dans l’édition du Quotidien Yoor Yoor de ce mercredi 24 avril 2024, ce journal
se permet une ouverture tendancieuse et fallacieuse avec la photo du PDG du King Fahd placardée sans une once de réaction de l’intéressé ou ses proches collaborateurs.
Un tissu de contrevérités et jugements de valeur que seul un esprit mal intentionné peut rendre public en foulant au pied les fondamentaux du journalisme.
C’est curieux et triste pour ses animateurs, Yoor Yoor est dans l’attaque ad- hominem sur une icône du secteur privé sénégalais dont le seul tort est d’avoir obtenu la concession de l’Etat du Sénégal en 2011 pour remplacer le groupe américain Starwood qui gérait l’édifice sous la marque commerciale Méridien Président.
Ce procédé d’une malhonnêteté intellectuelle innommable pue tout simplement la haine.
Sans oublier le manque d’humilité de son auteur qui, comme assis sur un piédestal brinquebalant, se permet de délivrer un certificat de bonne conduite à un chef d’entreprise qui a déjà créé des milliers d’emplois au Sénégal et ailleurs dans la sous-région.
Comme si certains parmi nous éprouvaient une certaine gêne à voir des Sénégalais dynamiques et compétents gérer un Palace.
Le Directeur de publication du journal s’érige en nouveau Zorro de la presse.
Au nom de quoi ?
Jusqu’à la date de publication de ce pamphlet sur le King Fahd ,nous sommes en mesure de soutenir que le Boss du canard en question n’est pas un journaliste.
Désolé, mais c’est cela aussi l’une des réalités de ce métier stratégique mais assez poreux : la qualité de journaliste ne s’octroie pas juste par la grâce d’une plume acérée ou en faisant preuve de bagout sur les plateaux Télé de la place.
En s’érigeant en Zorro des temps modernes sans disposer des pré-requis du journalisme en refusant d’avoir la version du King Fahd, il adresse par ricochet un bras d’honneur au principe sacro-saint de l’équilibre de l’information.
Autant dire sans sourciller qu’un piètre étudiant en 1ère année du CESTI ne prendrait jamais autant de libertés avec les fondamentaux de ce noble métier.
Quelle idée d’agir de la sorte, actionné par des ennemis du progrès et des Procureurs d’un genre nouveau.
Se lever un beau jour dans un secteur aussi concurrentiel pour attaquer le gestionnaire du navire -amiral du deuxième secteur d’activités économiques après la pêche peut paraître suspect.
Racine SY est une référence du secteur privé.
Le valeureux patron de Copitur/ Cedeao une organisation faîtière regroupant les professionnels du tourisme- hôtellerie des 15 pays d’Afrique de l’ouest francophone et anglophone a une dimension internationale.
« La bave du crapaud n’atteindra jamais la blanche colombe » dit un célèbre adage.
Le Sénégal reste un État de droit et l’on ne saurait se permettre de tirer sur d’honnêtes concitoyens sans coup férir.
Ce texte que nous avons jugé utile de partager avec la blogosphère n’est qu’une suite accordée à la publication des informations de Yoor Yoor.
Ce n’est pas la fin de ces échanges épistolaires ,ferments par excellence de notre vivre-ensemble.
Mamadou Lamine DIATTA
Spécialiste en Communication Corporate & Intelligence économique