Entre gestes symboliques et signaux politiques, les relations entre le PASTEF et le PUR semblent se réchauffer. Le weekend dernier, un chassé-croisé entre le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko chez Serigne Moustapha Sy a ravivé les spéculations sur une possible recomposition politique.
La scène politique sénégalaise a été marquée, ces derniers jours, par une série de gestes hautement symboliques. À l’occasion du décès de Sokhna Fatou Kiné Sy Al Maktoum, sœur du guide religieux Serigne Moustapha Sy, le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko se sont rendus séparément à Tivaouane pour présenter leurs condoléances.
Ces visites, bien que motivées par un devoir de compassion, n’en demeurent pas moins lourdes de sens politique. Elles interviennent dans un contexte où les signaux de rapprochement entre le PASTEF et le Parti de l’unité et du rassemblement (PUR) se multiplient.
Quelques heures plus tard, Ousmane Sonko s’est également déplacé à Tivaouane pour présenter, au nom du gouvernement, ses condoléances au guide des Moustarchidines. Une démarche saluée pour sa sobriété, mais aussi interprétée comme un signe de respect renouvelé envers une figure religieuse influente, longtemps en froid avec le leader du PASTEF.
Ce n’est pas la première fois que des signaux de rapprochement entre les deux partis émergent. En mars dernier, le président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, s’était rendu chez Serigne Moustapha Sy, en compagnie du député Cheikh Tidiane Youm, figure du PUR. Quelques jours plus tôt, ce dernier avait publié une photo avec Ousmane Sonko, accompagnée d’un message évocateur : « Qu’Allah préserve ».
Ces gestes, bien que discrets, traduisent une volonté de renouer les liens entre deux formations qui ont longtemps cheminé ensemble au sein de la coalition Yewwi Askan Wi, avant de se séparer dans un climat tendu à la veille des législatives de 2024.
Dans un contexte politique en pleine mutation, où les alliances se font et se défont au gré des intérêts stratégiques, ce rapprochement pourrait redessiner les équilibres au sein de la majorité présidentielle, voire au-delà.
POINT ACTU
La scène politique sénégalaise a été marquée, ces derniers jours, par une série de gestes hautement symboliques. À l’occasion du décès de Sokhna Fatou Kiné Sy Al Maktoum, sœur du guide religieux Serigne Moustapha Sy, le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko se sont rendus séparément à Tivaouane pour présenter leurs condoléances.
Ces visites, bien que motivées par un devoir de compassion, n’en demeurent pas moins lourdes de sens politique. Elles interviennent dans un contexte où les signaux de rapprochement entre le PASTEF et le Parti de l’unité et du rassemblement (PUR) se multiplient.
Des gestes qui ne trompent pas
Le président de la République s’est d’abord rendu au domicile de Serigne Moustapha Sy, accompagné de son directeur de cabinet Mary Teuw Niane, pour exprimer la solidarité de la Nation. Il a ensuite poursuivi sa visite à Fann, chez la famille de feu Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Sy Al Maktoum.Quelques heures plus tard, Ousmane Sonko s’est également déplacé à Tivaouane pour présenter, au nom du gouvernement, ses condoléances au guide des Moustarchidines. Une démarche saluée pour sa sobriété, mais aussi interprétée comme un signe de respect renouvelé envers une figure religieuse influente, longtemps en froid avec le leader du PASTEF.
Des retrouvailles en marche ?
Ce n’est pas la première fois que des signaux de rapprochement entre les deux partis émergent. En mars dernier, le président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, s’était rendu chez Serigne Moustapha Sy, en compagnie du député Cheikh Tidiane Youm, figure du PUR. Quelques jours plus tôt, ce dernier avait publié une photo avec Ousmane Sonko, accompagnée d’un message évocateur : « Qu’Allah préserve ».
Ces gestes, bien que discrets, traduisent une volonté de renouer les liens entre deux formations qui ont longtemps cheminé ensemble au sein de la coalition Yewwi Askan Wi, avant de se séparer dans un climat tendu à la veille des législatives de 2024.
Un passé commun, un avenir partagé ?
La brouille entre Serigne Moustapha Sy et Ousmane Sonko, survenue lors du Gamou de 2024, avait conduit le guide religieux à se rapprocher de la coalition Samm Sa Kaddu. Mais les récents échanges laissent entrevoir une volonté de tourner la page.Dans un contexte politique en pleine mutation, où les alliances se font et se défont au gré des intérêts stratégiques, ce rapprochement pourrait redessiner les équilibres au sein de la majorité présidentielle, voire au-delà.
POINT ACTU
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