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Présidentielle 2024/ Rose Wardini : "je déplore la faible participation des femmes"

POLITIQUE
Mardi 30 Janvier 2024

Elle est l’une des deux femmes candidates à la présidentielle. Dr Rose Wardini, présidente du parti «Sénégal nouveau» entend bien jouer sa partition. Actrice dans le milieu sanitaire elle a peint un tableau sombre de notre système de santé. Invitée du « Grand oral» de Rewmi Tv, elle ambitionne de «reconstruire le pays».


Deux candidates pour la présidentielle. Qu’est ce que vous ressentez ? 

Un sentiment de fierté envers ma nation que j’ai toujours servie. Servir ma nation mais je déplore la faible participation des femmes. Sur 93 candidats, d’autres ne sont pas passées. Cette faible participation est déplorable. On se retrouve à deux mais on va se battre et porter le combat de nos ainées.

 Alors que pensez-vous du leadership féminin ?

 Il est incontestable. D’aucuns s’interrogent si ce pays est prêt à élire une femme, mais les femmes ont montré leur leadership. On a eu des Premiers ministres et des présidentes comme au Libéria et dans la gouvernance aussi. 

Le respect de la parité pose problème aussi. Deux candidates parmi des hommes !

Il faut que les femmes reconnaissent leurs compétences dans tous les domaines car elles s’imposent. Il faut un engagement politique pour faire respecter la parité dans son effectivité.

Allez-vous dans le sens de convaincre ces femmes de leur rappeler le passé glorieux des femmes historiques?

Il faut casser ces tabous qui disent que les femmes doivent être derrière ou rester dans les ménages etc. Elles se sont illustrées dans les postes internationaux. Il faut que certaines puissent être convaincues à avoir confiance en elles. D’ailleurs on va porter ce combat et je tends la main à mes ainées à nous encadrer car nous avons besoin de conseils et porter ce combat avec elles.

Les femmes sont de plus en plus dans les partis politiques comme dans les organisations mais reléguées au second plan dans les instances de décisions ?

 C’est un manque de communication. Sinon elles sont capables de siéger dans les plus hautes instances. Mais avec ces tabous il faut les briser aussi. Il y’a une nouvelle donne de la classe politique et on va tout faire pour  réussir. 

Etes- vous prête ?

Oui, dans tous les compartiments. On nous parle de parrainage mais j’ai sillonné ce pays depuis des années. J’ai aidé des gens dont des jeunes et des femmes. Le terrain n’est pas un problème pour moi car j’y suis habituée ; je suis en contact permanent avec les populations.  

D’aucuns se posent la question de savoir comment vous avez fait pour résorber le gap de parrains ?

Cette question vous ne devez pas me la poser mais la poser aux autres parce qu’étant habituée au terrain. Mais quand même 31 mille doublons, vous vous rendez compte ! Mais j’ai été à 300 mille parrains et j’ai gardé une réserve. Et puis il y’a eu trop de choses dans le parrainage. Ce qui m’a étonné c’est que  j’ai eu plus de 20 mille parrains avec un autre candidat. C’est grave ! Vous pensez que c’est normal car des gens vous prennent vos parrains. 

Quel est le moral à quelques jours de l’ouverture de la campagne ?

Pas de pression ni de stress. Nous avons juste quelques jours mais le dispositif est déjà sur pied.

Votre programme au plan économique ?

Le programme est basé sur des urgences car il faut les gérer et faire en sorte de réconcilier les uns et les autres car c’est un pays divisé et on ne peut pas construire ce pays étant divisé. Ce sera un premier objectif et de trouver la paix pour bâtir le développement. Nous avons des urgences dont les jeunes qui prennent les pirogues, les personnes et les compétences dans tous les domaines qui quittent ce pays. Il faut prendre le secteur de la santé où il y’a la fuite des cerveaux.

Dakar forme tous les médecins et partout. Les marocains et tunisiens sont formés ici et puis, ils partent une fois leur formation terminée. Nous avons des médecins qui quittent ce pays. Il faut bâtir ce Sénégal et nous avons les moyens et les ressources. Notre mouvement est mis en place pour les jeunes et les femmes. Une manière  de penser, de formater les jeunes et leur donner espoir. Il faut agir en mettant ces jeunes et femmes qui seront formés au service de la nation. C’est ce qui a révolutionné le monde on a l’exemple du Brésil. 

Parlant de réconciliation il y a la commission d’enquête parlementaire. Le contexte s’y prête-t-elle ?

 Oui mais il faut aussi souhaiter que cela soit une issue heureuse. Bon on va trouver une solution car une enquête est là et je pense que les solutions vont en découler et un climat de paix. 

On peut s’attendre qu’un juge soit auditionné ?

Il y’ a la séparation des pouvoirs mais il faut revoir la réforme judiciaire pour une solution. Mais aussi d’aucuns parlent de report mais ce que l’on souhaite c’est de trouver cette assise et la tenue d’une élection et non à un report. Ce serait grave pour nos institutions.

Les réformes on en parle et c’est le cheval de bataille des candidats. Mais les promesses sont là et puis une fois au pinacle, c’est le népotisme et sans la méritocratie ?

 Nous ne faisons pas partie de cette classe. Nous (incarnons) le renouveau et nous allons les appliquer aussi. C’est déplorable de poser des actes sans les exécuter. 

La binationalité a empêché à Karim d’être candidat. Ce débat a-t-il sa raison d’être ?

 Je pense que c’est soulevé depuis longtemps mais ce sont des éléments à déposer pour être valider et exigé par le Conseil. 

Pensez-vous supprimer cette disposition ?

 Oui j’y réfléchis car il y a des questions soulevées sur ce débat. L’approche est stigmatisante. On nous dit souvent que vous n’êtes pas sénégalaise. Alors que je ne connais rien d’autre que le Sénégal. Ma mère est sénégalaise et issue de famille noble. Du coté de ma mère c’est à Dahra Djolof. Mon père est libanais et je ne l’ai pas connu avec une femme sénégalaise. Il a travaillé ici et je ne suis rien d’autre que sénégalaise. Je pense que quand je serais sur place je vais y réfléchir. Nous avons des Derneville etc. ; l’avenir c’est le métissage et personne ne peut nous faire sortir de ce pays et je l’assume. Et je suis très bonne cuisinière.

 Le passage de l’Etat du Sénégal devant la commission des droits de l’homme. Alors par rapport à la réponse de la tutelle qu’en pensez-vous ?

 Human rights watch a fait son rapport qui épingle ce pays. Alors le pays a répondu et je pense qu’ils ont fait le rapport mais ce que je demande c’est le respect de la dignité humaine, les libertés de s’exprimer et je suis pour l’ouverture d’une enquête pour rétablir la vérité sur les cas décès lors des événements de juin. 

L’état a-t-il la volonté d’aller jusqu’au bout ?

Je pense qu’une  enquête sera menée car le peuple sollicite cette enquête et pour une bonne avancée de la démocratie, il faut aller jusqu’au bout. Mais je ne suis pas d’accord pour les interdictions des manifestations. La tutelle qui dit que seul 1,5% des manifestations sont interdites mais les gens doivent quand même s’exprimer. 

Vous êtes une actrice de la santé. Votre programme sur cette question ?

 Comme je disais, Dakar est le pôle de référence et mérite de pouvoir revoir tout le système sanitaire et la pyramide sanitaire. La couverture est insuffisante mais c’est un bon concept. Il faut aller vers les zones enclavées et avec cette pyramide 90% des ressources humaines et matérielles sont dans la capitale. Des efforts existent mais il faut le faire. Il y’ a un manque de personnel qualifié et un défaut de formation et on a beaucoup à faire dans la formation et recruter du personnel et relever le plateau technique et médical dans les zones ou on a des problèmes d’assistance  de même que les transferts par  ambulance. Il faut recycler le personnel et faire face.

 Des défauts de personnel pour pallier à la fuite des cerveaux. Quelles solutions face à ce fléau ?  

 La Covid nous a appris qu’il faut des structures bien équipées et partout. Ces jeunes partent pour  aller compléter leur formation ou exercer dans d’autres structures mais là il faut les ramener et équiper les structures et encourager ces médecins et aller dans des zones reculées. Il faut décentraliser aussi car le travail reste entier et même l’équipement des zones  et notre programme s’y attèle  aussi. Le domaine du scanner mais c’est dur. Il faut aller à Dakar et donc cela montre  qu’il faut relever le plateau médical et arriver à ce que la sante soit gratuite et accessible à tous.

 La mortalité infantile est à déplorer et le danger persiste ?

 Le problème je l’ai dit et  c’est souvent un manque d’assistance et la prise en charge pose problème. La mortalité maternelle et infantile ce sont des femmes non assistées et avec la négligence aussi. Mais on ne peut pas omettre cela et cela peut arriver avec la négligence et donc il faut revoir le système et évaluer la compétence du personnel. C’est notre domaine et nous avons fait un audit et proposé des solutions idoines.

 La préclampsie on en parle.  C’est un véritable problème de santé.

 Il faut suivre ces femmes. Un accident qui survient chez les jeunes femmes et cela peut avoir des conséquences et causer la mort. Il faut les suivre avec des consultations prénatales aussi. Et bien prendre en charge aussi car les complications existent et des jeunes femmes sont prises en  charge tardivement. Le problème des hémorragies aussi est une cause de mortalité et donc des femmes accouchent dans des conditions difficiles et avec des routes cahoteuses. On ne veut plus avoir  cette situation en 2024 et donc il faut réagir.

 Mais il faudra travailler pour le désenclavement des zones?

 Oui je l’ai dit et il faut pouvoir accéder à des soins de qualité et du personnel bien  formé. Les matrones qui s’occupent des accouchements mais il faut les recycler et les former et leur apprendre à se limiter à leurs compétences.

L’insécurité à Dakar avec les  cas de violences ?

 Nous y réfléchissons car c’est un problème récurrent avec la sensibilisation des populations. Des cas de viols et des manques de communication entre la mère et l’enfant et sensibiliser les familles. Il y’a la violence basée sur le genre. Alors il faut l’aborder donc dans le dialogue et dans la sensibilisation. Les associations œuvrent  pour cela de même que dans le milieu scolaire avec les professionnels de l’éducation et l’AJS avec qui nous avons fait un excellent travail.

Les chiffres sont en croissance et nous allons travailler sur des solutions et cela passe par une bonne éducation et supprimer les tabous et avoir une bonne communication.  Et il faut des sanctions pénales et accompagner les victimes. Il faut sanctionner car c’est impardonnable et cela peut avoir des répercussions psychologiques.



1.Posté par rituel de richesse le 31/01/2024 13:21

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