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Quand l’éminentissime professeur Hamidou Dia s’indigne et massacre la langue française

COUP DE GUEULE
Lundi 10 Juillet 2017

«Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément», écrivait Nicolas Boileau dans le Chant I, de son Art Poétique. Le professeur Hamidou Dia est l'exception qui confirme la règle. En effet, dans un texte publié sur le site Dakaractu, l’éminentissime docteur en philosophie, chroniqueur, critique littéraire, titulaire du Ph.D en littérature française et d'un DEA de Sociologie de la culture et des idéologies, lauréat du CAPES, Hamidou Dia, conseiller spécial du président de la République pour la Culture et l'Intégration, s’émeut des conditions catastrophiques dans lesquelles le baccalauréat 2017 a été organisé.


Quand l’éminentissime professeur Hamidou Dia s’indigne et massacre la langue française
En prenant la plume pour s’indigner des fraudes enregistrées au bac 2017, le professeur Dia a laissé des plumes. Si l’éminentissime intellectuel est meurtri par les fraudes au bac, moi, je suis meurtri par la flopée de fautes qui inonde son court texte de 375 mots. J’ai au moins lu et relu le texte une dizaine de fois croyant avoir la berlue devant cette hécatombe de la langue française.

Le premier paragraphe de son texte fournit le premier contingent de fautes :

«Les fraudes au bac sont inadmissibles ; elle (elles) atteignent la crédilbiité (crédibilité), prend (prennent) en otage des milliers d’élèves qui (,) eux (,) n’ont pas fraudé (répétition). Nous en sommes meurtris.»

Au paragraphe suivant, les phrases sont très mal construites avec une ponctuation défectueuse :
 
«Comment expliquer qu’un élève, pris en pleine fraude, que les autorités de l’immaculée conception (i et c majuscules) décident de fermer le centre sans en référer aux autorités (quelles autorités et en plus il y a répétition) l’après-midi même (point d’interrogation) »
Comment expliquer le comportement des (de) ceux qui (ont) choisi de «porter presse (impropre)» directement alors qu’ils leur étaient loisible (d’)avertir leur hiérarchie pour lui permettre de procéder à des enquêtes administratives, comme le (c’est) prévu par la réglementation ( ?) 
Ces pratiques sont nuisibles au moment de se pencher, ensemble, pour trouver des solutions idoines.
Y a (-) t-il anguille sous roche ? Un désir de nuire qui ne dit pas son (nom) ? Je ne polémique pas (,) je m’interroge.
 
Très en verve, le conseiller spécial du président Sall poursuit son œuvre destructrice.  
 
Faut-il «tuer» le ministre Marytew Niane ? Qui y a intérêt ? : Aucune décision prise sous l’emprise de l’émotion et de la pression ne saurait être bonne. Dès (des) voix se sont élevées pour «qu’on coupe» des têtes dont celle des ministres, comme au bon vieux temps de «la loi des suspects et de lac loi des suspects (répétition et faute sur «la») dont on connait tous les ravages. 

Ce ministre, évitant la précipitions (précipitation) et les décisions émotionnelles, a ris (pris) le parti de porter plainte et la Dic qui (est ) sur (le) pied de guerre a déjà repères (repéré) 13 élèves fraudeurs et (est) entrain (en train) d’entendre tous les acteurs administratifs de bac (ils sont passés à l’office du bac et ce n’est pas (là, je perds mon latin dans cet embrouillamini. Peut-être que le professeur Mamadou Sy Tounkara ou le secrétaire d’Etat Yakham Mbaye pourront m’aider à corriger ce charabia).
  
«Quand tout sera au clair, que l’on trouvera les fautifs et les cerveaux, la main du ministre ne tremblera pas quand il s’agira de sanction (sanctionner) les fautifs. (La répétition de la conjonction de subordination «quand» rend la phrase syntaxiquement incorrecte.)»


Le dernier paragraphe où le professeur semble avoir retrouvé sa lucidité offre plus d’aisance dans sa lecture même si quelques fautes têtues de ponctuation et de répétition sont passées entre les mailles de la plume de l’éminente plume.
«Je lance un appel à tout le monde pour que cette affaire douloureuse ne soit pas l’objet d’une enchère quelconque, ni d’aucune manipulation, (point) des mesures plus efficaces que celles qui ont suivi les fraudes de 2002, (sans la virgule) seront prises. J’invite tous les acteurs (y compris les syndicats) à réfléchir très sérieusement sur le le (répétition) problème et à contribuer aux solutions qu’on pourrait trouver.» 

«Couper la tête de Paul pour la remplacer par celle de Pierre n’est pas une solution car celle de 0Pierrre pourrait être pire» conclut pertinemment le professeur Dia.
Oui, couper la tête de Paul pour la remplacer par celle de Pierre peut ne peut pas être une solution mais ce conseiller du Président, qui a accouché ce fatras de fautes dans ce mini-texte indigeste, mérite la guillotine parce que n’importe qui ferait mieux à sa place.

Alain Ndiaye


 


1.Posté par UnPassant le 19/08/2017 13:10
Article complètement inutile. Pourquoi certains nègres s'attachent-ils autant à la langue française ? A l'écrire et à la parler correctement ? Pitoyable.

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