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Rapport de la Banque mondiale : Le Sénégal parmi les sept meilleures économies d'Afrique

ECONOMIE
Jeudi 20 Avril 2017

Selon le rapport de la Banque mondiale sur la situation économique, le Sénégal fait partie 7 pays africains qui continuent de montrer une résilience économique. Pour la troisième année consécutive, la Banque mondiale indique que notre pays devrait avoir une croissance supérieure à 6%.


Le Sénégal fait partie des économies les plus performantes du continent africain à en croire le rapport de la Banque mondiale Africa’s Pulse sur la situation économique du continent publié hier. D’après les dernières données de la Banque mondiale, le Sénégal est dans les 7 économies qui ont la meilleure  résilience économique malgré la baisse de la croissance (attendue à 2,6%) en 2017 d’une manière générale sur le continent noir. «Sept pays (Côte d’Ivoire, Éthiopie, Kenya, Mali, Rwanda, Sénégal et  Tanzanie) continuent de montrer une résilience économique, aidés en cela par la demande intérieure.

Ces pays ont affiché des taux de croissance annuels supérieurs à 5,4 % entre 2015 et 2017, concentrent près de 27 % de la population de la région et représentent 13 % de son PIB total», lit-on sur le rapport Africa Pulse de la Banque mondiale. 

Pour le Sénégal, l’économiste principal de la Banque mondiale au Sénégal, Juilio Ricardo Loayza indique qu’on attend aussi en 2017 une croissance supérieure à 6% pour la troisième année consécutive après les 6,5% en 2015, 6,6% en 2016. L’Etat du Sénégal a tablé en 2017 sur une croissance de 6,8%. L’économiste en chef de la Banque mondiale au Sénégal d’expliquer ainsi que notre pays fait des bonds en avant ces dernières années, avec une croissance portée par le secteur agricole, notamment. Cependant, il demande la poursuite de certaines réformes comme l’augmentation de la production de l’énergie.

AMELIORER LA PRODUCTION ENERGETIQUE ET LE SECTEUR INDUSTRIEL

Dans le futur aussi, il faut que cette croissance soit portée par le secteur secondaire des industries comme l’a préconisé le Pse car actuellement c’est le secteur tertiaire des services qui concentre la moitié de l’économie ; alors que pour une croissance plus durable il faut un secteur industriel solide. Les spécialistes de la Banque mondiale demandent aussi au Sénégal d’améliorer l’efficacité des investissements publics. «Il  y a un effort d’évaluation technique du gouvernement dans certains projets pour l’efficacité des dépenses publiques, mais tous les projets n’obéissent pas à cette logique souvent », soutient l’économiste de la Banque mondiale au Sénégal, Juilio Ricardo Loayza. 

Par rapport au fait que la croissance n’est pas ressentie par la population, l’économiste en chef de la Banque mondiale au Sénégal explique que les chiffres montrent toutefois que le revenus par tête a augmenté de manière assez forte même si cela reste peu concret pour beaucoup de Sénégalais. En outre, il ressort du rapport Africa’s Pulse que la croissance globale du continent devrait passer à 3,2 % en 2018 et à 3,5 % en 2019, reflétant ainsi la reprise dans les principales puissances économiques. «Alors que les pays procèdent à des ajustements budgétaires, nous devons protéger les conditions propices à  l’investissement afin que les pays d’Afrique subsaharienne connaissent une reprise plus forte », explique Albert Zeufack, économiste en chef de la Banque mondiale pour la région Afrique. Il demande de mettre en oeuvre des réformes qui augmentent la productivité des travailleurs africains et créer un environnement macroéconomique stable. 

Selon la Banque mondiale, le ralentissement de la croissance économique intervient à un moment où le continent doit impérativement entreprendre des réformes pour stimuler l’investissement et s’attaquer à la pauvreté. Les pays doivent également engager des dépenses indispensables pour le développement tout en évitant d’accroître leur dette à des niveaux insoutenables. « Avec des taux de pauvreté qui restent élevés, il est impératif de renouer avec la dynamique de croissance », prévient Punam Chuhan-Pole, économiste principal à la Banque mondiale et auteur du rapport. 


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