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S’inspirer de l’autoroute à péage Dakar – Diamniadio – AIBD

TRIBUNE LIBRE
Dimanche 16 Avril 2017

Les accidents de circulation grèvent lourdement, l’économie sénégalaise et les finances des familles.


Autoroute à péage Dakar-Diameniadio-Blaise Diagne
Autoroute à péage Dakar-Diameniadio-Blaise Diagne
A travers son rapport sur la sécurité routière 2015 consacré à l’Afrique, l’OMS mentionne que le Sénégal a perdu 1% de son PIB à cause des accidents de la route soit plus de 77 milliards de francs CFA. Les accidents de circulation engendrent des coûts qui sont souvent ignorés, ou difficiles à prendre en compte par les calculs économiques, car ceux-ci sont distincts des coûts liés aux soins médicaux et aux indemnisations par les compagnies d'assurances, et sont qualifiés de coûts sociaux.
 
 Le coût social est supporté de près ou de loin par toute la collectivité. Ainsi, pour chaque personne tuée, blessée ou rendue infirme par un accident de circulation, tout un ensemble d'autres personnes, y compris la famille et l'entourage de l'intéressé, sont profondément affectées. A l'échelle mondiale, des millions de personnes doivent faire face au décès ou à l'incapacité des membres de leur famille à la suite d'accident de la route. Il est impossible d'attribuer une valeur à chaque vie humaine perdue ou à chaque souffrance endurée, et d'additionner ces valeurs pour calculer un chiffre rendant compte du coût social global des accidents de la circulation et des traumatismes qu'ils occasionnent.
 
 
Il est très important de mener des actions visant à limiter les accidents de circulation. Les services habilités à suivre l’évolution de l’économie du Sénégal, n’ont pas fait état dans leurs rapports d’un impact des accidents de la route sur le PIB. L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) consacre un chapitre à la sécurité routière où elle mentionne le volume des accidents et la nature des engins impliqués. Mais elle n’évoque dans aucune ligne le coût économique qu’ils engendrent.
 
 La Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) n’examine pas non plus cette question sous cet angle. Mais une chose est sûre, les accidents de circulation grèvent lourdement, l’économie sénégalaise et les finances des familles. De nombreuses familles sombrent dans la pauvreté à la suite du décès du soutien de famille ou, du surcroît de dépenses qu'entraîne la prise en charge de membres de la famille rendus infirmes par un accident de la circulation.
 
Nous pensons qu’il est impératif pour le Sénégal d’améliorer les infrastructures routières en s’inspirant de l’autoroute à péage Dakar – Diamniadio – AIBD qui s’appuie sur l’infrastructure pour aider à une conduite sûre. L'Etat devrait veiller dès la conception des projets routiers, à l’intégration de tous les aspects liés à la sécurité. Il faudrait également veiller à l'obtention de statistiques fiables sur les accidents pour pouvoir de façon efficace améliorer la sécurité sur les routes.
 
M. Mika Ilou LY, Chef de gare SENAC SA


 

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