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SHS menace de se retirer de la nouvelle société: réunion de crise mardi

POLITIQUE
Mardi 3 Octobre 2017

 Des parts allant de 35 à 50%. C’est ce que réclame la société de maintenance Shs (Sénégal handling services) qui se retrouve avec 33% dans l’actionnariat de la nouvelle société de maintenance créée par l’Etat. Shs qui s’attendait à une concession de 5 ans à l’aéroport de Diass, en brandissant le protocole 2013 Etat/Shs, menace de se retirer. Une réunion de crise est prévue cet après-midi, dans les locaux du ministère en charge du Transport aérien.

L’actionnariat de la nouvelle société de maintenance au sol du nouvel aéroport international de Diass Blaise Diagne est source de sérieuses contestations de la part de la société de handling, Sénégal handling services. Shs qui s’est retrouvée avec 33% des actions, menace de se retirer de la fusion dans la nouvelle société de maintenance Aibd assistance services Sa (Aas Sa) créée par l’Etat du Sénégal, avec la fusion des deux sociétés de maintenance de l’aéroport de Dakar, Ahs et Shs.


Une crise que la ministre en charge du Transport aérien, Maïmouna Ndoye Seck, tentera de résoudre cet après-midi, au cours d’une réunion, en présence des directeurs de Shs et de Aas Sa. En effet, Shs dit être roulée dans la farine par l’Etat qui lui avait promis une concession de 5 ans, pour assurer la maintenance au sol des avions au nouvel aéroport de Diass. Une promesse qui a été à l’origine des 450 millions de francs Cfa qu’elle avait déboursés pour le fonds social, en guise de prêt permettant aux autorités de payer des indemnités aux ex-travailleurs de Air Afrique et de Sénégal Airlines.

Par conséquent, Shs qui avait déjà fait des investissements pour la concession de Diass, réclame entre 35 et 50% de l’actionnariat pour assurer sa survie. Et pour mieux mettre la pression sur les autorités, une association dénommée Acteurs de la plate-forme aéroportuaire du Sénégal a été créée. Une structure qui ne regroupe en réalité que le personnel de Shs. Un petit personnel qui n’a rien à craindre de cette fusion.

Des sources aéronautiques renseignant qu’ils seront tous versés dans la nouvelle société de maintenance Aas Sa dirigée par André Waly Ndiaye, cousin du ministre du Transport aérien. La peur est dans le camp de l’encadrement des deux sociétés de maintenance, Ahs et Shs. Si l’on sait qu’ils ne seront plus à la tête d’une direction en charge de la maintenance. Il s’y ajoute, précisent les mêmes interlocuteurs, qu’«un test sera fait pour le recrutement du personnel de la nouvelle administration».

Toutefois, la décision de fusion des deux sociétés de maintenance, expliquent des sources, «n’est pas conforme aux engagements initiaux de l’Etat, ne respecte pas la directive communautaire de l’Uemoa relative à l’assistance en escale aéroportuaire et fait fi des conditions de fusion et d’absorption d’entreprises clairement définies par le cadre réglementaire, juridique et régissant les sociétés».

Avec LOBS


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