Comme l’année dernière, le gouvernement a fixé le prix du Kg de l’arachide à 210 francs le Kg. C’est ce qu’a fait savoir le secrétaire général du gouvernement. Seydou Gueye s’exprimait hier, mardi 24 octobre, au sortir d’un conseil interministériel consacré à la campagne de commercialisation de l’arachide. Aussi, il informe que le démarrage de la campagne est prévu le 1er décembre 2017.
Pour mieux organiser la campagne de collecte de l’arachide, sécuriser les revenues des producteurs et éviter le bradage des récoltes, le gouvernement du Sénégal, de concert avec les acteurs évoluant dans la filière arachide, a pris un certain nombre de mesures dont l’essentiel a été adopté en conseil interministériel hier, mardi 24 octobre.
Selon le secrétaire général du gouvernement, Seydou Gueye, parmi ces mesures le plus important porte sur la fixation du prix aux producteurs qui est maintenu à 210 francs, le prix au Kg, malgré une baisse au niveau des coûts mondiaux. Il informe aussi que le démarrage de la campagne de collecte est prévu pour le 1er décembre 2017. Concernant les factures en instance de la dernière campagne, Seydou Gueye a fait savoir qu’elles ont été pratiquement soldées.
«Sur des autorisations d’à peu prés 41 milliards de francs, il reste environ 2 milliards à solder avant la fin de l’année. De la même manière, les 4,9 milliards de francs que l’Etat doit aux huiliers seront payés avant la fin de l’année. Concernant la Sonacos, pour lui permettre une belle entrée en campagne, des dispositions sont déjà prises pour l’accompagner à mobiliser les ressources nécessaires à son implication dans la campagne », ajoute-t-il.
Pour ce qui est du protocole qui lie l’Etat aux huiliers, il annonce qu’il a été reconduit sur les mêmes bases précisant toutefois que cette fois-ci avec une étude qui devrait permettre de le finaliser et une perspective sur son avenir pour les 4 ou 5 années à venir. D’autres mesures portent sur la reconstitution du capital semencier. « Elles sont de deux ordres, une collecte de 20 mille tonnes de semences écrémées pour corriger le déséquilibre variétal au niveau du programme de démultiplication des semences.
De la même manière l’Etat va prendre une réserve de 10 mille tonnes de semences destinées à la zone Sud pour des questions d’équilibre», a-t-il laissé entendre.
En ce qui concerne les exportations, le porte-parole du gouvernement a fait part des mesures prises d’abord pour encadrer les exportations avec un contrôle plus rigoureux sur la qualité sanitaire et phytosanitaire. « L’exportation des semences certifiées est interdite et il est permis maintenant aux exportateurs de mener leurs transactions au niveau des points de collecte. Il y a un point de discussion avec un engagement du gouvernement à ramener la taxe à l’importation qui est de 40 francs à 30 francs. Parce que cela passe nécessairement par des modifications de la structure du budget qui a été présentée à l’Assemblée nationale», a-t-il conclu.
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