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Zamaane (Diamonoy téy) ! Époque et mœurs.

TRIBUNE LIBRE
Vendredi 14 Avril 2017

Dans les cafés, restaurants et boîte de nuit des nanas déambulent avec des accoutrements qui ne cachent que les parties qui n'intéressent personne exhibant une féminité crue et insolente.


Tableau descriptif flash de la société sénégalaise actuelle

Aux aînés et à ceux de ma génération, j'invite à la comparaison avec l'époque ancienne.
Hôpitaux remplis de malades inquiets, des accompagnants récupérant des ordonnances et bons d'examen avec la crainte de l'addition qui sera réclamée en pharmacie. Les cimetières envahis de va-et-vient incessants de corbillards vêtus d'un noir lugubre, visages éplorés. Des postes de police et brigades de gendarmerie envahis.

On y entend les supplications de prostituées à la sauvette ramassées pour défaut de cartes sanitaires et racolage de clients sur la voie publique pendant qu'à côté un ivrogne engueule les agents, vociférant des injures tandis qu'un groupe de fumeurs interpellés en possession de cannabis tentent de baratiner un agent en jurant sur des marabouts dont ils sont portant les premiers à violer leurs recommandations: "Barké Ségn Modou Gounoor, waatnaa ko thi barké Borom Takhourane bi, etc." face à des flics plus futés, insensibles et rompus à ces comédies.

Une jeune femme, agent de sécurité de proximité aux formes arrondies, visage multicolore brûlé par des hectolitres de "kheesal" se permet d'engueuler une dame qui a du mal à sortir son bout de sein pour l'engouffrer dans la bouche hurlante de son bébé affamé.
Ailleurs, des tribunaux bondés de monde où ex épouses et anciens maris, locataires belliqueux et propriétaires dépassés, bref, plaignants et victimes de tout poil se défient du regard attendant d'être appelés à la barre par des juges pressés de vider les centaines de dossiers posés devant eux pour -à leur tour- vider les lieux.

Pendant ce temps, mosquées et églises pourtant nombreuses se voient désertées par des fidèles com insensibles, plus préoccupés par trouver de quoi mettre sous la dent de madame et des enfants que par les appels de muezzin ou les clochers de chapelles.
 Pauvres imams et curés -visages désolés de- devoir célébrer les offices religieux avec trois voisins et deux passants, quelques pauvres malades et misérables venus non par dévotion mais simplement dans l'espoir d'un devoir Bon Dieu arranger leur situation précaire.

Dans les cafés, restaurants et boîte de nuit des nanas déambulent avec des accoutrements qui ne cachent que les parties qui n'intéressent personne exhibant une féminité crue et insolente sur un "Yaramou Golo-Kanamou diassitt" (Visages de guenons et peaux de crocodiles) pour le grand bonheur de certains passants com Mbagnick Manet qui ralentissent volontiers et salivent déjà paniqués à la vue de ces corps pervers.

Corps et cœurs dépouillés de kersa s'adressant aux homologues masculins pervers !

Mamadou Moustapha Diallo
Buuru Sérères yii-yépp
Libre penseur préoccupé !



 

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