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428 000 personnes menacées de famine dans sept départements

SOCIETE
Mercredi 10 Mai 2017

Les départements de Bambey, Malème Hoddar, Matam, Kanel, Koudiry et Tambacounda ont connu des retards pendant le dernier hivernage. Ceci a causé des déficits dans la production agricole rendant quelques localités vulnérables. Cependant cela ne saurait être une suffisance, poussant à parler de situation de famine au niveau national.


L’information est ressortie d’un Conseil interministériel qui s’est tenu hier, à Dakar. Et, selon le porte-parole du Gouvernement, l’Etat va débloquer plus de quatre milliards de francs CFA en vue de prévenir la famine dans six départements du Sénégal en situation de vulnérabilité. Seydou Guèye s’exprimait ainsi, à l'issue de ce conclave sur l’adoption d’un Plan d’urgence à mettre en œuvre dans six départements identifiés comme à risque.
 
 Il a précisé que 4 milliards 291 millions de FCFA seront mobilisés à titre de prévention. Au total, 428 000 personnes, soit 42 000 ménages, sont concernés. La distribution des vivres va porter sur 15 Kg de riz par personne, sur une période de trois mois, équivalente à la période de soudure du mois de juin au mois d’août.
 
A l’en croire, les partenaires au développement consacrent désormais leur soutien et leur apport aux politiques de développement telles que les bourses de sécurité familiale. « Le profil des récoltes avec la production céréalière sur la dernière période se chiffrant à plus de deux millions de tonnes, prouve également que le Sénégal n’est pas concerné par le risque de la famine », précise M. Guèye. Dans la même lancée, il signale une baisse de 5% de la production d’arachide par rapport à la campagne 2015.
 
« Des situations comme ça conduisent à des alertes, de même que quand l’hivernage tarde à démarrer et que les pluies s’arrêtent un peu plus tôt », a-t-il analysé. La rencontre a par ailleurs porté sur la mobilisation des ressources nécessaires à la mise en œuvre efficace du plan d’action de prise en charge des hommes et du bétail.
 
C’est d’ailleurs pourquoi, notifie le porte-parole du Gouvernement, des instructions ont été données par le Premier ministre pour finaliser cette étude, afin d’ajuster le montant requis pour un déclenchement dans trois semaines. Cette opération va porter sur deux types de prestation. Il y aussi la vente subventionnée d’aliments de bétail et la distribution de déparasitants pour garder un profil physiologique de qualité pour le bétail. Dans le cadre de la malnutrition, deux dépistages seront faits dans les six zones à risque, pour produire deux types d’action. Il s’agit d’apporter les compléments alimentaires nécessaires et de transférer vers des services de santé, si la situation l’exige pour un meilleur suivi de l’enfant.
 
 

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