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Adama Gaye: "Qui pour arrêter Aliou Sall"

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Mardi 18 Avril 2017


Il y a trois ans, face au tollé déclenché par sa candidature au poste de Président de l'Association des Maires (Ams) du Senegal, Aliou, le frère surgi-de-nulle-part de Macky Sall, avait donné l'air d'en tirer une sage leçon -s'effacer! Sa silhouette qui ne passe guère inaperçue commençait brutalement à devenir trop familière, gênante. Cela, bizarrement, après seulement que le copieux banquet du pouvoir a été mis en place par les militants de la démocratie. Comme pour donner le change, faire croire qu'il n'était pas sourd aux récriminations populaires, il avait fait semblant de se retirer de la course à la présidence des édiles, afin, faisait-il croire, de mettre fin aux suspicions montantes de népotisme contre son aîné. 
On découvrit vite cependant que ce n'était qu'une piètre farce. Peu après, en effet, comme cela se fait dans les plus ubuesques dictatures, des maires, sans doute travaillés au corps, et à la poche, étaient passés par derrière pour le "supplier" de revenir sur sa décision. Ce qu'il fit prestement. Son 'election', ou plutôt sa sélection, survint aussitôt après, les doigts dans le nez.
Rebelotte. Il y a deux jours, le même frère et, Abdoulaye Timbo, l'oncle de Macky Sall, au nom d'une décidément envahissante famille dans les Affaires de la nation et de ses cités, annoncent à haute voix leur retrait, dans deux villes de banlieue, de la tête de liste des législatives du 30 Juillet à venir. Applaudissements et quelques larmes écrasées pour saluer leur "magnanimité". Quels grands "démocrates", hurlèrent certains, sans retenue.
Mais ce n'étaient que des demons. Car, voilà qu'hier, comme par enchantement, les membres de BBY, la coalition politique autour du Président, d'un même mouvement, sortent un communiqué pour exiger que son frère reste tête de liste de la localité de Guédiawaye, où il est maire par ailleurs. Pure coïncidence: des gens qui se disent ses supporters sont allés hier nuit, sans autorisation préfectorale ni brimades policières, comme s'ils étaient invités par le maître des céans, leur "complice", exprimer bruyamment leur "colere" contre la décision d'empêcher leur champion d'être tête de liste departementale. Devant les grilles de la Présidence de la République, suprême mascarade, ils ont donc fait semblant d'exiger que le Président de frère cède à leurs exigences...
En vérité dans cet entêtement à forcer les portes de l'Assemblée nationale, pour y admettre le sieur Aliou, beaucoup voient une tentative de soustraire un homme se sentant dans l'œil du cyclone judiciaire des mains de la Justice en raison de son rôle dans des deals sulfureux. Le truc, c'est d'entrer au Parlement pour obtenir une immunité...le temps que la tempête passe. Lol!
Si ce n'était pas une tragi-comédie de la pire espèce, digne de la Corée du Nord, on en aurait ri. Mais la, il s'agit du destin de notre pays. 
Ne pas arrêter cette pantalonnade, ce cirque de mauvais goût, c'est avaliser le déclin du Sénégal en cours.
Rien de tout ceci ne me surprend toutefois. Il fallait etre atteint de cécité politique pour ne pas voir venir les grottos avec leurs sabots. Je savais qu'ils feraient des dégâts. La preuve ? Le jour de la prestation de serment de Macky Sall, en Avril 2012, j'avais dit à Amath Dansokho, l'un des ténors de la classe politique sénégalaise, autour d'un repas, aux Almadies, ces mots qui doivent résonner de manière prémonitoire dans sa conscience: 'vous avez élu un Président, sachez que vous avez en même temps eu un Vice-Président, son frère!'. "Han", avait-il dit, comme sonné. Avant de sombrer hélas dans une longue ère disons de compromis dynamique, compromission historique, avec un pouvoir dont la spécialité est de se servir des bonnes pratiques en matière de gouvernance démocratique et économique comme d'une serpillère.
Ce reniement mis à part, et bien qu'il soit dans les délices du pouvoir, le communiste converti à je ne-sais-quoi n'ose pas démentir que je l'avais alerté sur la boulimie de l'autre Sall..., copie étrange de son frère.
Monsieur PetroTimSall, doit être arrêté, ses pitoyables stratagèmes exposés, démasqués, sanctionnés. 
La vraie monarchie rampante, ersatz de celle déjouée que son maître à penser avait tenté vainement d'imposer, par ses micmacs, la voici donc à l'œuvre. Quel clone, un clown sans inspiration. Rebellons-nous! C'est un droit depuis que la Révolution française de 1789, en a fait l'un des acquis inscrits au patrimoine de l'humanité. Le Sénégal est concerné, interpellé! Trêve de bavardages...sauf à vouloir n'être qu'un bétail humain indigne de se gouverner. Il faut donner une leçon mémorable à Aliou Sall et, par ricochet, à tous les FayeSall. Pas de pitié. Tout le Sénégal doit arrêter ces badolos. Passez le message. Mobilisons-nous pour les chasser et les foutre au gnouf, leur faire rendre gorge. Ils exagèrent ! Lu eupp tourou, trop, c'est trop. Macky Jammeh-Sall et sa famille, proche et large, nous étouffent .

PS: 
1---Ou en sont les marcheurs qui entendaient répliquer à Yenamarre pour le compte du régime?
2---Il faut reprogrammer d'autres marches populaires, nationales, pour mettre fin à cette captation de la démocratie et des ressources publiques. Le vent politique s'y prête, aucun préfet n'osera désormais empêcher l'expression de ce droit démocratique...Au pied du mur, ce régime maudit mérite de recevoir un coup de massue fatal, sec comme un couperet sur la gorge d'un pendu.


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