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Aliou Tine sur le dialogue politique : «A Maky Sall de faire preuve d'audace pour réinventer la démocratie du 21e siècle»

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Samedi 11 Novembre 2017

Aliou Tine sur le dialogue politique : «A Maky Sall de faire preuve d'audace pour réinventer la démocratie du 21e siècle»
Il faut absolument donner de la substance à l'appel au dialogue du Khalife général des mourides qui est aujourd'hui un impératif catégorique. Plus qu'un dialogue il faut une concertation sur les Assises nationales, leur relecture et réadaptation de manière à bâtir un consensus solide et dans la durée sur les noyaux durs de la République, de la démocratie et des droits fondamentaux du citoyens. 


Il NOUS FAUT SORTIR DE L'ETAT DE DROIT MINIMAL, DE LA DÉMOCRATIE MINIMALE ET DU STATUT MINIMAL DES DROITS DE L'HOMME ET DES LIBERTÉS. 


Aujourd'hui force est de reconnaître la déliquescence et la décomposition d'un système politique à bout de souffle qui est dans une situation d'entropie, de perte de sens, de morale politique et de valeurs. 

On assiste de plus en plus avec effarement au règne du cynisme politique avec des tentatives de privatisation de la politique, de l'Etat, des institutions et des ressources au profit exclusif d'un clan, d'une coalition de partis politiques. 


Mais nous assistons à la disparition de cadres et d'institutions qui assurent et garantissent l'intérêt général des citoyens. Tous ces organes de régulation sont partisans parce qu'on estime que parce que personne n'est neutre la coalition au pouvoir est censée plus "impartiale". 
Le citoyen n'a plus l'impression d'être au centre des préoccupations du développement économique, écologique et social. 


Cette situation n'est pas nouvelle, c'est un système hérité de la situation politique liée à la liquidation politique de Mamadou Dia et de la naissance d'un Présidentialisme monarchique exacerbé dont la nature et la forme juridique, politique et institutionnelle n'a pas pris une ride en dépit des alternances connues dans ce pays. 


La première crise politique sur le continent concerne la fonction présidentielle qui doit absolument être repensée 
La deuxième crise qui crève les yeux c'est le parti politique, sa fonction, son rôle, sa vision, son système de représentation et de valeurs, tout pose problème aujourd'hui.
 
Il faut travailler à faire émerger une Afrique du 21e siècle. Rendre justice à Senghor qui a contribué à la création d'une démocratie multi-partisane. À Maky Sall de faire preuve d'audace pour réinventer la démocratie du 21e siècle avec ses concitoyens. C'est la meilleure façon pour lui d'imprimer sa marque dans l'histoire, c'est ça sa mission et la mission de sa génération, c'est ça aussi plus que tout LE RÉALISME POLITIQUE.
 

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