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Top 200 des Universités africaines : l'Ucad se pointe à la 24e place, et l'UGB (102e) se noie dans les bas-fonds du classement

SOCIETE
Vendredi 10 Février 2017

D'après Wikipédia, le Webometrics University Ranking est un système de classement basé sur la présence universitaire sur le Web, la visibilité et l'accès au Web. Le classement est publié par le Cybermetrics Labs, un groupe de recherche du Conseil national espagnol de la recherche (CSIC) situé à Madrid.


Université Cheikh Anta Diop
Université Cheikh Anta Diop
Ce système de classement mesure avec quelle intensité une université est présente dans le web par son propre domaine web, des sous-pages, des fichiers riches, des articles savants, etc. L'hypothèse centrale de cette approche est que la présence web est un indicateur fiable De la performance globale et du prestige des universités et en tant que tel, est un moyen indirect de mesurer toutes les missions universitaires (enseignement, recherche, transfert). Bien que le Web soit universellement reconnu comme l'un des outils les plus pertinents pour la communication scientifique, il est encore très rare que ces indicateurs soient utilisés pour l'évaluation de la recherche scientifique et de la performance académique des universités. Des indicateurs Webmétriques sont fournis pour montrer l'engagement des institutions à la publication sur le Web.
Un article de recherche scientifique dans la revue Scientometrics a trouvé des «similitudes raisonnables» entre le classement Webometrics et d'autres classements des universités de premier plan, malgré l'utilisation d'un ensemble très différent de fonctionnalités pour déterminer le rang de chaque université. Ces similitudes ont augmenté lorsque la comparaison a été limitée aux seules universités européennes.
Les meilleures universités publient des millions de pages produites par des dizaines de ministères et de services, des centaines d'équipes de recherche et des milliers de chercheurs. La forte présence sur le Web fait état d'une grande variété de facteurs qui sont clairement corrélés à la qualité globale de l'institution : large disponibilité des ressources informatiques disponibles sur Internet...
Le but du classement est d'améliorer la présence des établissements universités et de  +recherche sur le Web et de promouvoir la publication à accès libre des résultats scientifiques. Le classement a commencé en 2004 et est mis à jour chaque janvier et juillet. Aujourd'hui, elle fournit des indicateurs Web pour plus de 12 000 universités dans le monde.

Top mondial 200 : Les Etats-Unis au sommet
Le classement Webométrie des universités mondiales édition 2017, dans le top 200 les Etats-Unis dominent outrageusement le reste du monde. Les 15 premières places sont occupées par ses universités dont les première et deuxième reviennent au Massachussetts Institute of Technology et l'Université de Harvard. Sur les 200 université sélectionnées, 109 sont américaines. Aucune université française ou francophone ne figure dans le top 200. Il faut remarquer que dans ce top 200 mondial toute l'Afrique est absente.

Top 200 Europe: la France à la traine
Dans le top 200 européen, le Royaume-Uni écrase ses concurrents. Seules trois universités françaises figurent dans ce classement. Il s'agit de l'Université de Strasbourg qui pointe à la 87e place, l'Université de Lorraine la 139e place et la Sorbonne Paris1 la 196e place.

Top 200 Afrique : Le Sénégal pas encore émergent
Parlant du top 200 des universités africaines, c'est l'Afrique du Sud qui mène la danse en occupant les 7 premières places suivie du Kenya. Le Sénégal pointe à la 24e place avec l'Université Cheikh Anta Diop (UCAD). Gaston Berger occupe la 102e place dans ce top 200 africain. D'ailleurs, ce sont les deux seules classées de notre pays. Exit les Universités de Thiès, de Bambey, du Sahel, de Ziguinchor, de Dakar Bourguiba. Au plan intérieur, l'UCAD domine respectivement Gaston Berger de Saint-Louis, Thiès, Alioune Diop de Bambey, Sahel, Bourguiba et Assane Seck de Ziguinchor.
Si les universités francophones sont coiffés des bonnets d'âne aux niveaux mondial, européen et africain, c'est surtout à cause du facteur linguistique. En effet, plusieurs publications scientifiques se faisant en anglais, il n'est pas étonnant que les universités d'expression française occupent les dernières places dans les différents classements.
 

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