Sur les avances de trésorerie allouées de manière inopportune aux entités couvertes par le Trésor de Mbacké, il soutient qu’elles auraient été décaissés sur « demande expresse » et écrites des concernées.
Mais, surtout au vu de leur situation financière déficitaire, car aucune d’elles n’avait encore reçu les allocations provenant de l’État jusqu’au mois d’avril 2021.
À propos des annulations d’écritures d’approvisionnement, de régularisation de dégagement de fonds par des dépenses et d’annulation de mouvement de fond interne pour un montant cumulé de 104.300.000 Fcfa, il les a jugées régulières prétextant avoir agi sous le contrôle d’Ibra Souley Bâ (trésorier-percepteur de Diourbel à l’époque et agent actuel comptable de l’ONAS).
Pour terminer, Abdoul Aziz Diop a persisté que le préjudice de 2.459.435.371 Fcfa imputé par l’audit à sa gestion serait «irréaliste» et qu’après son départ, il n’avait plus accès à la compatibilité.
Comme son collègue, Mouhamed Ndiaye (percepteur de Saint-Louis de 2020 à avril 2021), il a rejeté les conclusions du rapport.
Il lui est reproché des manipulations frauduleuses ayant entraîné un préjudice de 2.225.800.565 Fcfa.
Face aux enquêteurs, il a imputé ces manquements à des anomalies du système informatique qu’il dit avoir signalé à plusieurs reprises aux services concernés.
Il a juré, que depuis sa prise de fonction à Saint-Louis, l n’a jamais recouvré des recettes de l’ordre de 2 milliards Fcfa.
Toutefois, il a reconnu d’annuler ou supprimer certaines opérations qu’il jugeait erronées (doublons, imputation, montant…). Mais, des opérations bancaires retracées dans ses comptes donnent le tournis.