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Adama Gaye- Discours du chef de l’Etat : le chant du cygne

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Mardi 4 Avril 2017

Deux aspects du discours d'un zombie, un lion dont la tête est recouverte non d'une crinière mais d'une perruque féminine, ont montré sa pitoyable ultime étape d'une course pénible. Son discours était celui d'un bagnard entrant dans la zone ou un peloton d'exécution l'attend.


En passe de tomber dans la poubelle de l'histoire, il a délivré, dégurgité un discours sans souffle, sans inspiration, sans densité, duquel on peut difficilement retenir quoi que ce soit de pertinent.

Dans ce fatras, ce qui en sort:
---- Un, à la fin, sa main tendue à toutes et à tous, signe d'une panique, sa superbe envolée. Le Sénégalais ne dit jamais ce qui lui tient à cœur au départ, il le dit en conclusion. C'est la preuve que Macky Sall se trouve coincé et cherche un trou pour sortir sachant que danoom FARATALA legui.

--- Deux, c'est le silence radio sur la radiothérapie, là où il était attendu pour montrer qu'il sait faire et dire autre chose que du verbiage, du blabla. Les cancéreux, à l'article de la mort, ont reçu le coup de massue, eux qui s'attendaient enfin à ce qu'un mot leur redonne un mince filet d'espoir.

Son discours était de la littérature...Du baratin nul. Même pas le terme PSE prononcé, ni Pudc, ni la santé, l'école, l'agriculture, l'économie.
Rien non plus sur le pétrole et le gaz. 
---Trois, sur les salaires électoralistes qu'il promet aux chefs de village, il a encore plagié Wade. La pâle copie qu'il est tente de reproduire jusqu'aux bêtises les plus caricaturales, avant sa chute, faites par son prédécesseur, ce maître qu'il a trahi et dont l'ombre le hante inlassablement, depuis lors...

En journalisme, son discours a été ce qu'on appelle un énorme ratage. 
Il a encore réussi la prouesse de nous servir un speech sans sel ni densité, nous plongeant davantage dans ce cauchemar général qui couvre de son spectre tout le pays.

Le verdict est clair, cinglant. Il est cuit cet homme. Sa médiocrité est prévisible. Il ne peut même plus frimer. Le peuple va le traquer. Proie facile: son burn-out, réel, il est sur les rotules.
SOS détresse, il se noie. Il s'appelait Macky Sall..., un passable accident de l'histoire politique d'un Grand pays, le Sénégal !


 

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