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Adama Gaye s’oppose au DEALogue d’Aly Ngouille Ndiaye

VU SUR FACEBOOK
Vendredi 10 Novembre 2017

Surréaliste projet que celui envisagé par Aly Ngouille Ndiaye, le taciturne ministre de l’Intérieur, qui convoque le 21 novembre un dialogue politique lors même que ni le Chef de son parti, Macky Sall, ni le patron du Pds, Wade, ne veulent ni de retrouvailles, ni, dès lors, de dialogue.

Je suis gêné par cette propension à verser dans les bons sentiments, à faire appel au dialogue à la moindre incartade. Nulle part ailleurs dans le monde, le dialogue politique n’est la pierre angulaire de la vie politique. Au Sénégal, ça devient une ritournelle.

Ce qui est encore plus gênant ici, c’est qu’il s’agit rien moins que d’une paix des...voleurs. En regardant bien la liste des invités, on constate qu‘elle ne compte que des voleurs des deniers publics. Leur projet ressemble donc à une Grande scène de blanchiment pour un recyclage des deniers publics volés, au détriment des citoyens, observant, en dindons de la farce, les criminels se faire mutuellement la courte échelle à leur insu...

Convoquer un dialogue politique n’est rien d’autre donc qu’un exercice de criminalité politicienne mais surtout de médiocrité d’une classe politique sans ressorts ni idées, qui pense qu’avec les bons sentiments on peut inverser l’inéluctable cours d’une évolution signifiant sa perte de pertinence.

On exclut les acteurs les plus à même de sauver le pays. Et on ramène les mêmes têtes et mines patibulaires. On demande la bénédiction, achetée, des chefs religieux, lesquels s’empressent de la donner avec des versets métaphysiques, loin du réel.
Le Sénégal n’a point besoin d’un dialogue politique mais de vérités et d’un cadre normatif clair pour gouverner les relations inter-citoyens.

Que les bons technocrates du pays revisitent, toilettent, le code électoral et les conditions des élections, mettent en place des instances électorales et régulatrices crédibles (ni cena, ni cnra et autres machins bidouilles sans crédibilité), et rétablissent les critères de transparence financière, de libertés publiques, et de fonctionnement juste de la justice.
 
Que ce gouvernement gouverne et assume ses tares, crimes, à côté de ses déclamations Pseniennes.
Que l’opposition s'oppose.
Rendez-vous, rekk, kesseh, dongg, sans combines, en 2019.

Nous ne voulons pas de dealogue avec ceux qui admettent avoir pillé le pays à tour de role.
Ni trialogue, comme Valéry Giscard d’Estaing, voulait en re-inventer le concept, ni dialogue, réduit à un marché de dupes, mais multilogue, si on ose dire, impliquant toutes les parties prenantes, stakeholders, autour de la transparence pour redefinir les termes de notre roman national.

Aly Ngouille Ndiaye, vas donc demander à ton chanteur, Fallou Dieng: nous ne voulons pas de ton dialogue-mort-né !
 

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