“Le régime actuel use et abuse du slogan ‘Jub, Jubbal, Jubbanti’, mais refuse obstinément de répondre à mes questions sur l’utilisation des 37 milliards déjà décaissés,” déclare-t-il.
Un projet de 91 milliards sous haute tension
Le contrat, signé en février 2024, visait l’électrification de 1 500 villages pour un montant total de 91 milliards FCFA. Mais dès l’été suivant, des irrégularités majeures sont signalées : aucun début de travaux, absence de justificatifs, et soupçons de transferts financiers suspects vers l’étranger. En octobre 2024, l’ARCOP suspend le marché, et la banque Santander interrompt ses décaissements.
Thierno Alassane Sall pointe également des violations du Code CIMA, notamment sur les garanties émises sans paiement préalable des primes, ce qui rendrait les engagements juridiquement nuls. Pourtant, en février 2025, la Cour suprême annule la suspension, invoquant “l’intérêt public”, malgré les zones d’ombre persistantes.
“Tôt ou tard, la lumière sera faite. Je poursuivrai mes investigations pour que les Sénégalais sachent à quoi ont servi ces fonds, ou qui en a bénéficié,” martèle le député.Selon des sources concordantes, la police espagnole a ouvert une enquête pour tracer les flux financiers liés à ce contrat, notamment entre Chypre, l’Égypte et le Sénégal. Cette dimension internationale renforce la pression sur les autorités sénégalaises pour plus de transparence.
ASERGate : un scandale financier autour de l’électrification rurale
L’affaire ASERGate concerne un contrat de 91 milliards FCFA signé en février 2024 entre l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale (ASER) et la société espagnole AEE Power EPC, financé par la banque Santander pour électrifier environ 1 500 villages au Sénégal.
Le député Thierno Alassane Sall, leader de la République des Valeurs, dénonce de graves irrégularités :
- 37 milliards FCFA ont été décaissés en avance sans début de travaux.
- Absence de justificatifs et soupçons de transferts suspects vers l’étranger.
- Violations du Code CIMA sur les garanties financières.
Thierno Alassane Sall poursuit ses investigations, y compris en Espagne, pour faire la lumière sur l’utilisation des fonds et les bénéficiaires réels. Il promet que “tôt ou tard, la vérité sera connue.”
