Un post controversé à l’origine de la procédure
L’affaire trouve son origine dans un post publié sur Facebook, dans lequel Soya Diagne aurait repartagé une publication d’Akhenaton. Ce dernier y évoquait un viol présumé d’une ressortissante rwandaise, qu’il attribuait à un haut responsable d’une institution nationale. Ces propos, jugés graves et attentatoires à la réputation des institutions, ont conduit le parquet à demander l’émission d’un mandat d’arrêt contre Akhenaton, pour diffusion de propos contraires aux bonnes mœurs.Selon plusieurs sources, le parquet envisage également un mandat d’arrêt international contre Akhenaton, qui serait actuellement hors du territoire national. Ce dernier est présenté comme proche du parti Pastef, ce qui ajoute une dimension politique à une affaire déjà très médiatisée.
La procédure judiciaire en cours pourrait avoir des répercussions importantes, tant sur le plan juridique que sur le débat public autour de la liberté d’expression, des responsabilités des médias en ligne et du respect des institutions.

