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Bafodé Cissé, Prodac: "Il faut que Jean Pierre Senghor arrête sinon on va parler de ses malversations"

POLITIQUE
Mercredi 20 Septembre 2017

Bafodé Cissé, Prodac: "Il faut que Jean Pierre Senghor arrête sinon on va parler de ses malversations"
C’est une polémique au parfum de crise et de guerre larvée qui prévaut entre anciens et nouveaux responsables du Programme des domaines agricoles communautaires du Sénégal (PRODAC). Suite à la manifestation de rue organisée, dimanche dernier, par des producteurs dénonçant de mauvaises conditions de travail et l’incompétence du nouveau coordonnateur, les partisans de ce dernier ont organisé, à leur tour, hier mardi, une visite guidée suivie d’un point de presse. Sans ambages, ils ont pointé un doigt accusateur sur Jean Pierre Senghor, ancien patron, au motif qu’il serait derrière les «agitateurs». Réactions contre actions, la polémique prend les tournures de déballages dans la gestion du PRODAC.

Bafodé Cissé, le directeur des opérations du PRODAC indique que la mission de leur programme n’est pas que des campagnes agricoles, mais surtout, dit-il, des infrastructures d’incubation. «La campagne agricole dure trois mois et ce ne sont pas ces campagnes qui vont créer des emplois attendus. Aujourd’hui, la priorité pour le PRODAC c’est de réaliser des infrastructures d’incubation pour la création des emplois pérennes. Il s’agit du Centre de formation et de service agricole. Nous sommes à environ 80% du taux de réalisation et nous comptons réceptionner l’ouvrage, dans 45 jours au plus. Et, ce sont ces résultats qui vont nous permettre d’atteindre les résultats assignés au PRODAC».
 
Intervenant au sujet des supputations indexant l’ancien coordonnateur national du PRODAC, Jean Pierre Senghor, comme instigateur de ce mouvement de dénigrement contre son remplaçant Mamina Daffé, Bafodé Cissé confirme et accuse. «Jean Pierre Senghor doit savoir raison garder. Il est parti et c’est Mamina qui est là. Et, malheureusement, il est en train de ramer à contre-courant du programme du chef de l’Etat. Actuellement il y a 80 tonnes de maïs hybride de mauvaise qualité qu’il a payés, à raison de 8000 francs le kilogramme, soit 480 millions. Il faut qu’il arrête, sinon on va déballer ses malversations».
 
Nos services ont tenté de joindre, en vain, Jean Pierre Senghor. Et, un de ses proches nous a renseigné qu’il est en mission hors du pays, en Côte d’Ivoire, précise-t-il. Sud Quotidien

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