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Baïdy Agne plaide pour une trêve de la pression fiscale

ECONOMIE
Mercredi 22 Février 2017

Au cours de la cérémonie marquant « Les Assises de l’entreprise » qu’il organise chaque année, le président du conseil national du patronat (Cnp), Baidy Agne, a demandé à l’Etat du Sénégal une trêve de la pression fiscale pour les bons contributeurs.


Baïdy Agne plaide pour une trêve de la pression fiscale
« A l’administration fiscale, l’entreprise demande une faveur cette année, une trêve de la pression fiscale pour les bons contributeurs. Je précise: une trêve de la pression et non du paiement des impôts. Permettez à ceux qui investissent de bénéficier de ce retour sur l’investissement ainsi que de jouir de dividendes acquises en toute régularité », a-t-il plaidé.

Le président du Cnp a également invité le gouvernement à élargir l’assiette fiscale en utilisant le Ninéa dans les opérations douanières.

Sous ce rapport, il soulève trois grandes préoccupations majeures du parti de l’entreprise, notamment la patente, les crédits de Tva et la dette intérieure.

« Cet impôt antiéconomique local (Cel) présente l’avantage d’être plus simple, plus équitable et facile à recouvrer. Toutefois, la Cel nécessite une analyse plus fine de son impact pour certains secteurs d’activités pouvant fortement être affectés notamment l’agro-industrie et le tourisme. Ensuite un encadrement des collectivités locales par la Dgid. Oui l’entreprise suscite toujours autant d’appétit », lance-t-il.

M. Agne a aussi appelé le gouvernement à œuvrer pour que la nouvelle ville de Diamniadio ne soit pas totalement construite par l’importation de portes, fenêtres et autres produits de seconde œuvre en provenance de Chine ou de Dubai.

« La construction de cette nouvelle ville, nous offre cette grande opportunité d’organiser et de renforcer les capacités de nos artisans professionnels nationaux, ainsi que de créer des milliers d’emplois. La plateforme intégrée est quasi-achevée pour accueillir les premiers investissements privés et emplois industriels. Nous savons que le coût moyen de la main-d’œuvre industrielle constitue l’un des principaux facteurs d’attractivité de l’investissement industriel ».

A l’en croire, ce coût est très élevé dans notre pays, plus de 120 dollars par mois au Sénégal contre moins de 50 dollars par mois en Ethiopie, le nouvel Eldorado de l’industrie du textile et de l’agro-industrie .

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