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El Hadj Ibrahima Sall : «Il ne faut pas attendre la saison des pluies pour creuser des canalisations»

POLITIQUE
Dimanche 2 Juillet 2017

Économiste doublé de philosophe, ancien ministre du Plan sous Diouf, Président du parti «Demain la République», El Hadj Ibrahima Sall fait partie de ces Sénégalais qui refusent le fatalisme. Pour lui, «les inondations qui ont causé des morts ces deux dernières semaines au Sénégal, vont se reproduire malheureusement du fait d'une absence de politique de protection civile suffisamment conséquente». «Au Sénégal, nous avons un problème de discipline et de décision», soutient-il. Il était l'invité du Grand Jury de ce dimanche 02 juillet. 

Celui-ci de poursuivre : «Il ne faut pas attendre la saison des pluies pour creuser des canalisations. Nous avons besoin d'une organisation». Mêmes déboires, dit-il, par rapport aux pénuries d'eau qui découlent, selon lui, «d'un déficit structurel qui avait été résolu en 1996 avec la séparation de  la gestion de l'eau entre deux structures différentes. Toutes ces difficultés procèdent d'un défaut de planification ou d'exécution».
 
Interpellé sur les efforts de l'État concernant la production de l'électricité avec notamment la mise en place de centrales, il saluera l'initiative non sans rappeler que «dès 1998, on savait qu'il fallait réformer le secteur de l'électricité.» 

POLITIQUE ET LÉGISLATIVES 

Invité à donner son point de vue par rapport à la décision des partis et coalitions à travers la Cena qui devra permettre aux votants lors des législatives de ne prendre que 5 listes, El Ibrahima Sall apprécie mais minimise. Pour lui, il ne s'agit que d'une « micro-décision». Il ajoutera qu'il «vaut mieux des décisions consensuelles et non pas seulement majoritaires. Le dialogue politique doit être permanent. Il n'y a pas eu assez de dialogue... Avec 47 listes, le taux de participation allait être particulièrement faible. Il faut une autopsie... Il y a trop de listes pour des élections législatives... Il y a trop de partis!»
 
Il confiera, ainsi, que cette profusion de partis procède «en des deals entre des partis qui se réservent des privilèges (sacs de riz, passeports, dotation en carburant...)» avant de marteler que «ce pays cessera pas de sitôt d'être pris en otage par des politiques.»
 
Avec Dakaractu
 

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