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Ibrahima Sène fait le bilan des cinq ans du président Macky Sall

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Lundi 3 Avril 2017

-Au plan économique et social

Au plan des performances économiques, le Sénégal est entré dans une ère de croissance forte et stable depuis l’avènement du PSE en 2014, avec des politiques publiques fortes ayant conduit à des résultats appréciables au plan social. 

C’est ainsi que le nouveau Code des impôts, datant de 2013, mis en œuvre en 2014 dans le cadre du PSE, se caractérise par l’augmentation de la fiscalité sur les bénéfices du capital de 25% à 30%, et par la baisse de la fiscalité sur les revenus, dont les salaires principalement ; les revenus non salariaux et non issus du Capital étant frappés par la Contribution générale unique (CGU).

Un nouveau Code douanier a été adopté et mis en harmonie avec ce nouveau Code des Impôts, en y intégrant le Tarif Extérieur Commun (TEC) de la CEDEAO, plus protecteur que celui de l’UEMOA, et l’assainissement des «Dépenses fiscales» qui sont des exonérations de Droits de Douanes et ou de TVA sur les produits à l‘importation au profit d’entreprises agréés dans le cadre du statut de «Zone Franche» ou «d’Entreprises Franches d’Exportation», et qui obèrent lourdement les recettes fiscales de l'Etat.

A ces deux Codes, s’ajoute un nouveau Code minier qui intègre les nouvelles dispositions fiscales et douanières et qui relève la part de l’Etat et des Collectivités locales dans les revenus du secteur miner, tout en érigeant la transparence dans l’exploitation minière avec l’adhésion du Sénégal à l’ITIE, et la réhabilitation des sites. 
Une Taxe sur le Ciment a été instituée, pour compenser en partie le manque à gagner de l’Etat dû par les «Dépenses fiscales» dont les Cimentiers bénéficient, cette taxe est sans préjudice pour le consommateur, mais est prélevée aux dépens des marges du Capital. 

Un Droit de sortie de l’arachide par un prélèvement douanier de 15 francs CFA par kilogramme exporté en coque et de 40 francs CFA par Kilogramme exporté en graine a été aussi institué pour favoriser la transformation industrielle de notre arachide, dans un contexte où l’Etat a renationalisé la principale entreprise de transformation industrielle de l’arachide, en créant la SONACOS.SA à la place de la SUNEOR, entreprise Française, à laquelle le régime précédent avait vendu ce fleuron stratégique pour l’Economie arachidière du pays.
Par ailleurs, la rationalisation de la fiscalité des Télécom par un Impôt a été entreprise, pour remplacer la «Contribution pour le Développement du Secteur des Télécom et de l’Energie» instituée par l’ancien régime.

Toutes ces mesures prises ont permis le redressement du taux de croissance du PIB qui de 4,4% en 2012, contre 1,8% en 2011, qui avait donné dès 2013, des signes de fléchissement en tombant à 3,5%, entraînant le départ du Premier Ministre, et du Ministre de l’Economie et des Finances nommés dès le début de la Seconde Alternance. 
Ce départ fut un signal fort de la volonté du Chef de l’Etat de changer les bases de l’Economie telle qu’héritée de Wade, pour pouvoir mettre le pays sur la rampe du lancement d’une croissance forte et durable. 

C’est ainsi que le PSE a été élaboré et a commencé à être mis en œuvre en 2014. 
C’est ce qui a permis de redresser le taux de croissance, dès 2014, à 4,3% et de hisser, par la suite, le pays dans une dynamique de croissance forte et durable, comme en attestent le taux de croissance de 2015 avec 6,5% et celui de 2016, avec 6,6%.

Ce redressement économique fut accompagné par une meilleure maîtrise du déficit budgétaire qui est passé de 5,9% en 2012 à 4,7% en 2015, puis à 4,2% en 2016 et est prévu à 3,7% en 2017.
Ces remarquables performances furent réalisées en même temps que se consolidait notre souveraineté budgétaire.

En effet, la part des ressources internes dans le financement des Investissements publics est passée de 28% contre 72% de ressources externes en 2000, à 58% contre 42% en 2016, et à 64% contre 36% en 2017.
Notons que la part des ressources internes dans le financement total du budget de 2017 est de 67% contre 33% de ressources externes, (les dons budgétaires et les dons programme compris).
Ce niveau de recouvrement de notre souveraineté budgétaire est aussi le résultat d’une meilleure maîtrise de l’Endettement du pays depuis 2012.

En effet, le taux annuel d’accroissement moyen de notre dette est passé de 21% entre 2007 et 2011, à un taux moyen de 14% de 2012 à 2016. Dans ce cadre, l’année 2016 a été particulièrement remarquable avec un taux de 12,7%. 

De même, le service de la dette publique totale est passé de 34,8% des recettes budgétaires en 2011 à 30,5% en 2016, avec un ratio de la dette totale sur le PIB de 59,1% contre un plafond autorisé de 70% dans l’UEMOA ; ce qui situe le pays bien loin de tout risque de surendettement, malgré les discours alarmistes des Institutions de Bretton Woods, repris par une opposition en manque d’arguments critiques pertinents. 
Ces performances économiques ont été obtenues dans le cadre d’une répartition plus équitable des fruits de la croissance.

En effet, dans le secteur privé moderne de notre Economie- qui réalise l’essentiel de cette croissance- les fruits de celle-ci ont été principalement répartis en faveur des salariés et de l’Etat.
C’est ainsi que la part du capital dans la valeur ajoutée de ce secteur est passée de 47,2% en 2011 à 42% en 2015, alors que celle des Salariés est passée de 46,6% en 2011 à 50,5% en 2015, et celle de l’Etat de 6,2% à 7,3% dans la même période.

La politique fiscale de l’Etat, davantage en faveur des travailleurs depuis 2013, est bien passée par là ! C'est le contraire de toute politique d'ajustement structurel, dont le crédo est moins d'impôt sur le Capital!
De même, il a été entrepris une politique des prix intérieurs reposant sur l’homologation des prix pour les produits et services de base qui a permis de réduire et/ou de bloquer le niveau des prix à la consommation des ménages, et de réduire les loyers. C'est tout le contraire d'une politique libérale dont le credo est " la vérité des prix fixés par le marché.

Pour le pays importateur- net qu’est le Sénégal, et il faut bien le dire, le succès de cette politique intérieure des prix à la consommation procède aussi de causes conjoncturelles, telles que la bonne pluviométrie, l’effondrement des cours du baril du pétrole, ceux du gaz, des autres matières premières, et ceux des prix des produits alimentaires dont le riz, l’huile et le sucre, sans oublier celui des prix de produits industriels.

Cette conjoncture a aussi permis à l’Etat d’apurer les déficits et les créances de la SENELEC et de la SAR, pour créer les conditions ayant abouti à mettre fin aux subventions de ces entreprises, sans hausse des tarifs de l’électricité, et des prix des hydrocarbures et du gaz, et de les réduire même durant la période. C'est une hérésie pour les partisans du libéralisme économique.

De même, pour mieux protéger la production locale dans ce contexte d’effondrement des cours, des taxes sur les produits exportés ont été créées.
Le redressement de la croissance mieux partagée, et des finances publiques pour une plus grande souveraineté budgétaire, est aussi accompagnée d’une politique de plus grande inclusion sociale et territoriale.

C’est ainsi qu’une politique de «Bourse familiale», de «Couverture Maladie Universelle» qui a atteint en 2015 un taux de couverture de 40  % contre 20 % en 2014, et «d’Egalité des chances» destinée aux Handicapés, a été mise en place pour prendre plus efficacement en charge la lutte contre l’extrême pauvreté et l’exclusion sociale.

C’est dans ce même ordre d’idées que, par le biais du PUDC, du PUMA, du Programme de modernisation des villes et des cités religieuses, une véritable politique d’éradication des inégalités liées à la «Résidence» est vigoureusement mise en œuvre.

Cependant, et il faut le noter avec force, en dépit de ces avancées certaines allant dans le sens du progrès économique et social en faveur des populations, des blocages structurels empêchent encore la satisfaction des besoins amples des sénégalais, tant le legs hérité du régime de Wade est lourd et inhibitif.

C’est ainsi que pour la période récente, allant de 2010 à 2014, l’économie sénégalaise apparait de plus en plus extravertie au détriment de l’évolution de la demande intérieure en produits locaux, avec une progression de 5 points de pourcentage du rapport des importations sur la demande intérieure, et de 3 points de pourcentage du ratio des exportations sur la production nationale.

Ce handicap structurel est dû à notre ancrage historique dans la Zone Franc qui favorise l’importation au détriment de la production locale, à cause d’une monnaie forte, le CFA arrimé à l’Euro.
Les conséquences d’un tel état de fait sur l’emploi sont encore dramatiques.
En effet, face à des arrivées massives de demandeurs d’emplois estimés à 200.000 par an, le secteur privé moderne n’a pu créer que 37 114 emplois en 2012, puis 44 695 en 2013, ensuite 53 929 en 2014 et enfin 53 929 en 2015.

Ce qui fait un cumul de 189.558 emplois, auxquels s’ajoutent les 11000 emplois créés par le PRODAC, les 8570 de l’auto-emploi jeunes promus par le PRODAC et les 44702 de la Fonction publique, soit un total de 298.532 de 2012 à 2015, en 4 ans !

Le tendon d’Achille du Sénégal reste donc l’emploi, que devrait contribuer à régler le développement d’un puissant secteur industriel de transformation des productions agricoles, (végétales, animales, halieutiques, avicoles), et des Industries minières, que devrait accompagner un renouvellement du système éducatif qui placerait l’Enseignement Technique et la Formation Professionnelle à égal niveau avec l’Enseignement Général, au plan du financement public de l'Education nationale.

Ce sont du reste ces mutations profondes qui sont en chantier avec le PRODAC et la décision de verser, à la Formation Technique et Professionnelle, la Contribution Forfaitaire à la Charge de l’Employeur (CFCE) à hauteur de 25% dès 2016, avant de l’élever à 50% en 2017 et d’atteindre 100% pour 2018.
C’est aussi de ce point de vue que l’on mesure la pertinence du projet de création d’un «Institut du Pétrole et du Gaz».

De même, le Parc Industriel de Diamniadio pourrait contribuer à l’industrialisation de nos productions agricoles et minérales, s’il n’est pas seulement réduit à un «site de délocalisation d’entreprises étrangères». Il contribuerait ainsi à la création d’emplois et boosterait nos exportations. 
Dans un tel contexte, les APE, en réduisant les Droits de Douanes des produits exportés par l’Union Européenne, rendent ceux-ci encore plus compétitifs dans nos marchés locaux, perpétuant le statut peu enviable d’un Sénégal pays importateur-net.

Dans le même temps, la Zone Franc, en plus de confisquer pour le Compte du Trésor Français 50% de nos Réserves extérieures, continue d’handicaper la compétitivité de nos exportations.
Les objectifs du PSE de croissance, d’emploi, de réduction de l’extrême pauvreté, de l’exclusion sociale et spatiale à l’horizon 2035, risquent d’être irrémédiablement compromis, d’autant qu’un retournement, vers la hausse, de la situation du marché mondial est en train de se produire, depuis la deuxième moitié de l’année 2016.

En effet, le premier bimestre de 2017 est déjà marqué par une tendance à une forte hausse des cours des matières premières, des produits alimentaires, notamment le sucre et celui des produits industriels.
La seule perspective de «maintien du cap de l’émergence à l’horizon 2035», même si l’exploitation prochaine du pétrole et du gaz peut en accélérer la cadence, c’est dans la consolidation de l’intégration sous-régionale dans le cadre de la CEDEAO en parachevant la ratification par les Parlements nationaux du nouveau Tarif Extérieur Commun (TEC), ce que le Sénégal a déjà fait) et en respectant l’engagement politique pris par nos Chefs d’Etat, de créer une Monnaie Commune en 2020, qui permettrait à notre pays de mettre fin à notre appartenance à la Zone Franc.

-Au plan agricole

Pour l’Agriculture, la subvention des intrants (semences et engrais), celle du matériel agricole, de technologie post récolte notamment, le relèvement des prix-producteurs-arachide, la subvention des aliments du bétail et autres produits sanitaires, et une politique plus efficace de commercialisation des productions agricoles et animales ont permis, conjugués avec des hivernages favorables, d’augmenter significativement et les productions et les prix des productions agricoles, améliorant ainsi de façon notable, les revenus des ruraux.

C’est ainsi que la production arachidière est passée de 527.528 tonnes en 2011/2012 avec un prix producteur de 165 Frs /kg, à 1050.042 tonnes en 2015/2016, avec un prix producteur de 210 Frs/kg.
La production céréalière totale a été de 1.132.822 tonnes, dont 550.000 tonnes de riz paddy en 2011, pour atteindre 2.152.245 tonnes en 2015/2016, dont 906.348 tonnes.

La production horticole a été de 550.000 tonnes en 2011/2012, pour atteindre 710 000 tonnes en 2012/2013, puis de 712 100 tonnes en 2013/2014, ensuite de 876 130 tonnes en 2014/2015, et enfin de 953 3108 tonnes en 2015/2016.
L’amélioration des productions et des revenus des producteurs ont donc été spectaculaires dans le bilan du président Macky Sall.

-Au plan politique, Institutionnel et des relations entre le pouvoir et l’opposition 

La gouvernance institutionnelle du Sénégal a connu des avancées notables avec la dernière réforme de la Constitution, suite au référendum de mars 2016.
C’est ainsi que l’indépendance du pouvoir judiciaire a été renforcée avec la réforme de la magistrature et du statut des magistrats. Une réforme qui renforce l’inamovibilité du Juge, la démocratisation de la gestion des carrières de magistrat et la réforme du Code pénal, donnant plus de marge «d’appréciation» au Juge.

De même, l’autonomie budgétaire du pouvoir Judiciaire a été instaurée par le logement de tous les crédits dédiés à ses organes dans la rubrique «Transferts».
Le pouvoir législatif jouit aussi d’une totale autonomie budgétaire, avec ses crédits dédiés qui sont désormais logés dans la rubrique «Transferts».
De telles évolutions consacrent une plus grande séparation entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire dans notre République démocratique. 

Il faudrait donc consolider ces acquis indéniables en levant les entraves qui existent encore à l'approfondissement de la séparation des pouvoirs.
En ce qui concerne la gouvernance économique, une plus grande transparence s’est opérée à travers le renforcement des pouvoirs de la Cour des comptes, qui, désormais, a "droit de saisine directe du Juge", la création de l’OFNAC, l’activation de la CREI qui vient renforcer le CENTIF, et l’adhésion à «l’Initiative pour la transparence des industries extractives» (ITIE).

Des droits nouveaux des citoyens, acquis dans la nouvelle Constitution, concernant l’exploitation des ressources naturelles, ont permis la création du «Comité d’orientation pour le pétrole et le gaz» (COS/PétroGaz).
Avec tous ces nouveaux organes de contrôle de la gestion des ressources, le Sénégal entre dans l’ère d’une véritable bataille contre la prévarication des ressources nationales, la corruption, le trafic de drogues et le blanchiment d’argent sale.

Une bataille qui n’est jamais achevée, comme on le voit quotidiennement avec les grandes puissances économiques du monde, qui éprouvent encore beaucoup de difficultés à juguler le rôle néfaste des « Paradis fiscaux » et la corruption sur leurs économies nationales. 
C’est au regard de tout ce qui précède, que l’on devrait véritablement mesurer les ruptures qui sont intervenues depuis 2012, sans bien entendu en surestimer l’importance. 

Les mutations de la situation économique et sociale du Sénégal, et ses conquêtes dans la gouvernance institutionnelle, ont profondément retenti sur l’évolution politique du pays. 
C’est ainsi qu’au sein des partis au pouvoir et dans la société civile, l’on a assisté à des crises liées à l’impatience petite bourgeoise de participer à l’exercice du pouvoir. 

Dans BBY, ceux dont l’empressement petit bourgeois n’a pu être satisfait, ont dû, soit se marginaliser de leurs Partis (PS et AFP), soit jouer à se faire peur, en agitant leur départ éventuel de la Coalition.
Dans les partis de l’opposition, l’on a eu affaire à une sourde rivalité entre, d’une part, le PDS et ses alliés autour d’une stratégie de lutte contre la reddition des comptes, et d’autre part, REWMI et d’autres partis, autour d’une stratégie de positionnement politique pour incarner la «nouvelle opposition» en vue de la conquête du pouvoir.

Cependant, le paysage politique national s’est aussi enrichi des scissions qui sont intervenues dans le PDS, et dans la dernière période, au sein du PS et de l’AFP, sur des bases de positionnement individuel vis-à-vis du pouvoir.
Il y a aussi l’entrée en lice de personnalités de la Société civile (Abdoul Mbaye, Me Adama Guèye) et d'ex-dirigeants du mouvement syndical, (Sonko), pour briguer le leadership de l’opposition, et se présenter en «challenger» à REWMI. 

Certains de ces nouveaux opposants ont réussi à mettre sur pied une coalition de circonstance, avec le PDS et ses alliés, dans le cadre de Mankoo Wattu SENEGAAL.
Ils développent une agitation permanente contre le régime, et même si elle ne peut y entrainer beaucoup de monde, elle est manifestement en mesure de faire douter l’opinion. 
Or, en matière politique, le doute portant sur les tenants du pouvoir peut avoir des conséquences fâcheuses pour ces derniers.

En conséquence, la désinformation systématique qu’entretiennent ces différentes composantes de l’opposition sur la gestion des ressources publiques, sur l’homosexualité, sur l’insécurité que vivent les populations, leur pernicieuse exploitation de l’Islam, comme lors du référendum de mars 2016, devraient être contrées vigoureusement. 

L’offensive idéologique des mouvements d’obédience salafiste ou se revendiquant de l’islam politique (courants Frères Musulmans), devrait attirer l’attention.
En effet, la conjonction de ces mouvements avec l’opposition, comme cela a été le cas durant le référendum, représente le principal danger pour la République démocratique et laïque, et est, par-dessus tout, un terreau fertile pour le terrorisme islamique.

En dépit des efforts accomplis par l’Etat depuis 2012, avec l’instauration d’un baccalauréat arabe unique, un curriculum standardisé par l’Etat, l’ouverture des portes de l’ENA aux arabisants, les «Islamistes» continuent d’entretenir le sentiment de marginalisation d’une certaine «élite» cultivée, pour justifier leur rejet, de l’Etat laïc et de sa politique éducative.

Dans cette collusion anti-démocratique, les «Islamistes» visent, à la foi, l’Etat républicain, démocratique et Laïc, l'Eglise et les «Confréries», pour» instaurer, une «République des mollahs».
C'est la raison pour laquelle, la collision de forces de l'opposition avec ces mouvements lors du référendum, est un signal fort qu'elles n'hésitent pas à brader leurs proclamations de foi en la République, démocratique, laïque et citoyenne, au nom de leurs appétits du pouvoir. 

 

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