Mais c’est surtout sa réplique subtile à Ousmane Sonko, Premier ministre, qui a retenu l’attention. Réagissant à la déclaration polémique de ce dernier, qui avait qualifié une partie de l’opposition de « résidus » après l’adoption de la loi interprétative liée à l’amnistie, Anta Babacar Ngom n’a pas manqué l’occasion de recadrer les propos.
« Je salue la présence responsable de la société civile et de l’opposition sénégalaise. Une opposition qui, comme vous pouvez le constater, n’a rien de résiduelle. Elle est vivante, elle est consciente, elle est exigeante ! », a-t-elle lancé sous les applaudissements nourris de l’auditoire, en regardant en direction du chef du gouvernement.
Par ce discours, Anta Babacar Ngom a rappelé le rôle indispensable d’une opposition forte et constructive dans la consolidation démocratique, tout en s’imposant comme une voix déterminée du pluralisme politique au Sénégal.