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Khadim Bâ démissionne du Conseil d'administration de la SAR

ECONOMIE
Mardi 25 Février 2020

Khadim Bâ démissionne du Conseil d'administration de la SAR


Détenteur de 34% du capital de la Sar, Khadim Bâ a démissionné du Conseil d'administration de la Société africaine de raffinage (Sar) dont il est membre depuis 2017. Le Directeur général de Locafrique a adressé au Président du Conseil d'administration (Pca), Diène Faye, sa démission dans une correspondance datée d'hier, lundi 24 février 2020, informe L'Observateur dans sa livraison de ce mardi.

Dans sa lettre de démission, le Directeur général de Locafrique a formellement informé le Président du Conseil d'administration  (Pca) de la Sar de sa décision de "retirer la ligne de crédit de 250 millions d'euros (environ 163 milliards F Cfa) que (son) groupe avait gracieusement mis à la disposition de la Sar pour assurer ses importations en pétrole brut".

"Je souhaite entrevoir avec vous dans les meilleurs délais les modalités pour l'annulation de la caution à hauteur de 130 milliards F Cfa que j'ai personnellement souscrite auprès des banques, pour garantir l'utilisation de cette ligne de crédit dédiée aux importations de pétrole brut et qui, au demeurant, a permis d'assurer l'approvisionnement de la Sar en produits pétroliers pendant plus d'une année, écrit-il.

Motif ? Le journal indique que sa démission est motivée par "l'expansion de (son) groupe (Locafrique) et les engagements que cela implique qui font qu'(il) ne soit plus en mesure de donner la pleine mesure de (ses) capacités au sein du Conseil d'administration". Mais, ces raisons évoquées par Khadim Bâ sont enveloppées d'un léger voile de "diplomatie" et "d'élégance" qui cache mal le malaise ambiant au sein de la Sar.

D'après les investigations du journal, la démission de Khadim Bâ est justifiée par une gestion qui ne lui inspirerait plus confiance et qui annonce une tempête qui pourrait être désastreuse pour la société nationale. "Il n'y a aucune rigueur dans la gestion", selon un cadre administratif. Qui ajoute que "les légèretés seraient plus graves dans la gestion financière avec un défaut de recouvrement injustifié".

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