Sans rejeter l’initiative, l’ancien maire de Dakar insiste sur la nécessité d’une méthode claire et inclusive, gage selon lui d’un dialogue « crédible et constructif ». Il appelle l’État à prendre ses responsabilités en engageant une démarche équitable, notamment en contactant directement les différentes entités politiques.
Ce positionnement s’inscrit dans la continuité de sa ligne politique. Déjà en 2019, alors en proie à des ennuis judiciaires liés à la gestion de la Caisse d’avance, Khalifa Sall avait dépêché une délégation au dialogue initié par le président Macky Sall. En 2023, sa participation à un nouveau dialogue avait suscité des critiques, notamment de la part de ses anciens alliés de Yewwi Askan Wi, qui avaient refusé d’y prendre part. Il avait alors réaffirmé sa constance, rappelant que pour lui, le dialogue demeure un pilier essentiel de toute société démocratique.

