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L’autre gros match qui attend Weah

INTERNATIONAL
Mercredi 24 Janvier 2018

Le sénateur George Weah, légende du football africain, et le vice-président Joseph Boakai s’affronteront au second tour de la présidentielle au Liberia, aucun candidat n’ayant obtenu la majorité absolue au premier, a annoncé, dimanche 15 octobre, la Commission électorale.


L’autre  gros match qui attend Weah
Le Ballon d'Or 1995 George Weah a prêté serment, lundi 22 janvier, comme nouveau président, devant le président de la Cour suprême Francis Korpor, lors d'une cérémonie organisée dans le plus grand stade de la capitale Monrovia, rempli à craquer.

Cependant, l’ancien joueur qui a gagné deux matches de sa vie en étant grand footballeur international sanctionné par un ballon d’Or, et président aujourd’hui de la république de son pays, fera face à un autre grand match qui pourrait s’avérer plus âpre à disputer : relever une économie à terre. Le nouveau président George Weah, fraîchement élu, va-t-il réussir à rehausser le niveau de vie des Libériens ?

Il a promis de lutter contre la corruption et de rendre l’école gratuite. D’autant plus que les frais de scolarité sont devenus extrêmement chers depuis l’année dernière et le pari de la privatisation. L’ancien footballeur a aussi promis de développer les infrastructures et le système de santé. Critiqué depuis sa première campagne électorale en 2005 pour son manque d’expérience en politique et surtout dans la gestion de la chose publique, George Weah a décroché un master en gestion, aux Etats-Unis en 2011.

Un potentiel important en ressources naturelles

Il hérite d’un pays qui n’est pas pauvre sur le papier… Le Libéria dispose en effet d’un potentiel important de ressources naturelles : du diamant, du bois, des palmiers à huile, de l’hévéa (arbre à caoutchouc) avec d’immenses plantations de la multinationale Firestone, du café, du cacao, et surtout du fer, devenu le premier poste d’exportation en 2014.

Mais l’économie de ce pays a encore du mal à se relever de 14 années de guerre civile… Et il a été durement touché par l’épidémie du virus Ebola il y a 3 ans. Les infrastructures de base manquent ou sont à reconstruire… Le Libéria, a, enfin, l’un des taux d’électrification les plus bas du monde.  

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