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La longue marche de l’Assemblée nationale

POLITIQUE
Jeudi 6 Avril 2017

Depuis l'indépendance, la composition de l'Assemblée nationale a enregistré plusieurs évolutions. De 1960 à 2017, l'effectif est passé du simple au double.


Assemblée nationale
Assemblée nationale
En effet, de 80 députés en 1960, lors de la première législature, la composition passera à 165 députés à l'occasion de la treizième législature dont l'élection est prévue le 30 juillet prochain. La première variation du nombre des députés à l'Assemblée nationale est intervenue en 1978.

Le poète, président, Léopold Sédar Senghor, après avoir institué en 1974 le multipartisme limité à 3 courants dont la conséquence immédiate fut l'entrée du Parti démocratique sénégalais (Pds) dans l'hémicycle, a décidé de faire passer de 80 à 100, l'effectif de la chambre monocamérale sénégalaise.

S'agissant de la deuxième hausse du nombre des députés, elle est intervenue en 1983 sous l'égide du président Abdou Diouf. Arrivé au pouvoir en 1980, l'ancien Premier ministre du président Senghor avait alors décidé de renforcer la réforme des partis politiques initiée par son prédécesseur, en faisant passer de multipartisme limité au multipartisme intégral.

Pour accompagner cette mesure de libéralisation des conditions de création des partis politiques, le président Diouf a ainsi décidé de porter le nombre de la représentation nationale de 100 à 120 députés.
En 1998, soit 15 ans après la première hausse, le même président Diouf décide d'une deuxième augmentation du nombre des députés de 120 à 140.

Les raisons évoquées pour justifier cette décision sont notamment, la réforme des collectivités locales de 1996 avec l'instauration de la région et l'accroissement de la population sénégalaise.
Mais, en 2001 avec l'arrivée du Président Abdoulaye Wade en 2000, pour la première fois de l'histoire politique sénégalaise, ce nombre des députés est ramené de 140 à 120.

Cette décision du président Wade fait suite à son engagement électoral qu'il avait pris vis-à-vis du peuple sénégalais de non seulement réduire le nombre des députés, mais aussi de supprimer le Sénat, une fois élu président de la République lors de la campagne électorale pour la présidentielle de 2000.
En effet, opposant qu'il était, le secrétaire général du PDS accusait les députés d'être des caisses de résonance du Parti socialiste et de son chef, Abdou Diouf.

Cependant, le pape du Sopi ne va pas mettre du temps pour revenir sur toutes ces décisions concernant le nombre des députés et le Sénat. Ainsi, en 2007, il décide à la surprise générale de non seulement ressusciter le Sénat qui sera à nouveau supprimé en septembre 2012 par l'actuel régime, mais aussi de faire passer le nombre des députés de la 11e Législature de 120 à 150, malgré le boycott des partis de l'opposition dite «significative», PS, AFP et autres, des législatives du 3 juin 2007.

Cependant, avec les réformes constitutionnelles adoptées lors du référendum du 20 mars derniers et qui consacrent des députés dédiés aux Sénégalais de l'extérieur, l'effectif de l'Assemblée nationale connaîtra une hausse de 15 députés sous la 13e législature. Ainsi de 150 députés, l'effectif de l'Assemblée nationale du Sénégal passera désormais à 165 députés.

Source : Sud Quotidien

 

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