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Le CAP dénonce le mépris total de l'Etat et le blocage de l'aide à la presse

MEDIAS
Vendredi 12 Mai 2017

La Coordination des Associations de Presse (CAP) déplore dans un communiqué parvenu à la Rédaction de Sud Quotidien hier, jeudi 11 mai, le mutisme de l’Etat du Sénégal face à la crise aiguë que traversent les médias et particularité la précarité des reporters dans les Rédactions

Elle dit prendre «l’opinion nationale et internationale à témoin» que depuis «la marche à l’issue de laquelle le Mémorandum a été remis aux autorités, il n’y a eu aucune réaction». «C’est un mépris total, malgré les promesses et les relances pour obtenir une date de démarrage des négociations», déplore la CAP dans son édit.

Pire, lit-on toujours dans le communiqué «en guise de représailles, l’Etat a bloqué l’aide à la presse. Ni plus, ni moins !» «Or, renseignent Bacary Domingo Mané et ses camarades, aussi invraisemblable que cela puisse paraître, selon les agents du Ministère de la Culture et de la Communication, tout est déjà bouclé depuis mi-avril».

«Et ils ont même fait dire au Président de la République, le 1er Mai 2017, lors de la Cérémonie de remise des cahiers de doléances, que l’Aide à la presse est en train d’être distribuée», rappelle la CAP qui soutient que «l’attitude des autorités étatiques montre aujourd’hui que tous les contacts noués avec les membres de la CAP et toutes les initiatives prises à la veille de la Marche du 3 Mai, n’avaient pour objectif que d’empêcher celle-ci».

«Or, faut-il le rappeler, l’aide à la presse est consacrée par une loi votée et promulguée. En attendant son remplacement par un Fonds de Développement de la Presse, organisé par le Code, l’Aide à la Presse devra être distribuée», soutiennent-ils. 

La CAP réaffirme et tient au respect et à l’application de la loi qui fait obligation au Ministre de publier un arrêté de répartition. 

Elle réaffirme aussi son engagement à aller jusqu’au bout de ce «combat de principe et légitime pour toute une corporation». À cet effet, elle remet au goût du jour les 7 points de son Mémorandum. Face au mépris des autorités du ministère de la communication, la CAP interpelle directement le chef de l’Etat et le Premier ministre. Elle reste convaincue qu’il faut une «volonté politique pour une solution durable face à cette crise aiguë de la presse Sénégalaise». 
Et à la place des engagements qui, depuis longtemps, restent à l’état de promesses, la CAP attend des actes forts, mais surtout un agenda pour des négociations sur les sept points du Mémorandum.

Elle compte d’ailleurs dévoiler, lors d’une conférence de presse qui sera organisée dans les jours à venir, son deuxième Plan d’actions. Aussi, appelle-t-elle tous les acteurs des médias à la mobilisation et tient-elle à ce que ledit Plan soit très inclusif et participatif.


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