Je suis interloqué à l'annonce de la nouvelle que c'est lui qui va juger Khalifa Sall. Il n'aurait jamais dû accepter d'être le bras armé du régime dans ce dossier qui relève d'une grosse machination politique. Ce régime est appelé à disparaître dans au maximum sept ans, à supposer que ce président obtienne un second mandat. Que Dieu nous préserve ! Alors que ce juge est jeune et à l'avenir devant lui. Pourquoi diantre a-t-il accepté de se mettre à dos une bonne frange de l'opinion nationale pour qui Khalifa Sall est d'une injustice, en faisant sa salle besogne ?
L'idée de juger le maire de Dakar, avec tout ce que cette affaire a d’infâme, d'ignoble, de hideux, aurait dû blesser sa conscience. Par moments, il faut savoir se hisser au-delà des contingences mondaines et des honneurs, et penser à ses parents, sa progéniture. En son for intérieur, je peux jurer sur le Saint Coran qu'il sait très bien que ce dossier n'a rien de judiciaire et qu'il s'agit d'une grosse cabale orchestrée toute honte bue pour neutraliser un potentiel empêcheur de tourner en rond en vue du scrutin de 2019. Des magistrats ont certainement poliment refusé quand on leur avait demandé de juger ce maire dont l'unique tort c'est de nourrir une ambition présidentielle. Point barre !
Je suis triste pour la famille de ce juge, car son image va être considérablement écornée. Le verdict est déterminé d'avance. Dès l'instant qu'il a accepté de faire partie de cette farce tragique (Khalifa Sall et sa famille vivent des tourments d'une acuité indicible) il a perdu son indépendance. Et puis il réconforte ses pairs dans leur décision de l'éjecter de la tête de l'UMS. Il va perdre plus qu'il va gagner dans sa complicité avec le pouvoir.
Il faut avoir la morale et l'éthique déontologique en bandoulière dans ses relations et avec son prochain et avec sa hiérarchie. Il ne faut jamais perdre de vue le caractère fugace de la vie et des biens matériels. Il faut toujours penser à l'image qu'on va rester à la postérité. Et garder toujours à l'esprit qu'un jour ou l'autre on sera seul dans sa tombe. Yalla naniou yalla mayy niou dounde ba fékké. Dieu est le meilleur !
Un internaute du site Dakarmatin
L'idée de juger le maire de Dakar, avec tout ce que cette affaire a d’infâme, d'ignoble, de hideux, aurait dû blesser sa conscience. Par moments, il faut savoir se hisser au-delà des contingences mondaines et des honneurs, et penser à ses parents, sa progéniture. En son for intérieur, je peux jurer sur le Saint Coran qu'il sait très bien que ce dossier n'a rien de judiciaire et qu'il s'agit d'une grosse cabale orchestrée toute honte bue pour neutraliser un potentiel empêcheur de tourner en rond en vue du scrutin de 2019. Des magistrats ont certainement poliment refusé quand on leur avait demandé de juger ce maire dont l'unique tort c'est de nourrir une ambition présidentielle. Point barre !
Je suis triste pour la famille de ce juge, car son image va être considérablement écornée. Le verdict est déterminé d'avance. Dès l'instant qu'il a accepté de faire partie de cette farce tragique (Khalifa Sall et sa famille vivent des tourments d'une acuité indicible) il a perdu son indépendance. Et puis il réconforte ses pairs dans leur décision de l'éjecter de la tête de l'UMS. Il va perdre plus qu'il va gagner dans sa complicité avec le pouvoir.
Il faut avoir la morale et l'éthique déontologique en bandoulière dans ses relations et avec son prochain et avec sa hiérarchie. Il ne faut jamais perdre de vue le caractère fugace de la vie et des biens matériels. Il faut toujours penser à l'image qu'on va rester à la postérité. Et garder toujours à l'esprit qu'un jour ou l'autre on sera seul dans sa tombe. Yalla naniou yalla mayy niou dounde ba fékké. Dieu est le meilleur !
Un internaute du site Dakarmatin
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