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Liberté sous caution : Les partisans du maire de Dakar maintiennent la pression

POLITIQUE
Jeudi 7 Décembre 2017

Le maire de Dakar va-t-il bénéficier d’une mise en liberté provisoire à la suite de la caution rassemblée et versée par ses amis, parents et sympathisants ? La balle est dans le camp du doyen des juges et du procureur de la République. En attendant, le collectif pour la caution, persuadé de l’innocence du maire de Dakar a fait face à la presse, pour motiver cette demande de mise en liberté provisoire.
 
Neuf mois après l’arrestation de Khalifa Sall dans le cadre de la Caisse d’avance de la Ville de Dakar et le rejet successif des demandes de mise en liberté provisoire, un acte majeur a été posé par les amis, les parents et sympathisants du maire de Dakar. En effet, ces derniers regroupés au sein du collectif dirigé par Nicolas Ndiaye ont été chargés de collecter des fonds pour payer la caution d’un milliard 800 millions.
 
Un pari réussi par le collectif qui a mobilisé la caution (composée de numéraires et de biens immobiliers) qui a été remise au doyen des juges par l’intermédiaire des avocats de Khalifa Sall. En attendant, la décision du Doyen des juges et du procureur de la République, les membres du collectif ont fait face hier à la presse pour plaider cette mise en liberté, non sans s’attaquer à cette procédure.
 
Selon Mamadou Mignane Diouf, membre du collectif, l’emprisonnement de Khalifa Sall n’est rien d’autre qu’un complot politique. «Aujourd’hui, une jonction a été faite entre ce collectif et la famille de Khalifa Sall qui souffre dans sa chair de voir un des siens pendant neuf mois injustement détenu», explique M. Diouf qui ne manque pas de dénoncer dans cette logique les décisions de justice qui ont sanctionné les nombreuses demandes de mise en liberté provisoire introduites par les avocats de Khalifa Sall. Un refus justifié à l’en croire par «une obstination globale à haut niveau» pour garder, dit-il, le député-maire en prison. «Le dernier scénario a été de voir comment lever son immunité parlementaire après la lui avoir refusée», sérine-t-il.
 
En outre, si la famille du maire de Dakar, au  début de cette affaire s’était énergiquement opposée au versement de la caution, selon Ndèye Marie Diaw, soeur du maire de Dakar, elle a fini par lâcher du lest. En effet, explique-t-elle, les parents de Khalifa Sall croyaient qu’une personne innocente ne devait pas cautionner, mais après avoir été édifiés sur les objectifs de la caution, ils ont fini par rejoindre le collectif en participant activement à la caution.
 
Mieux, ajoute-t-elle, les soutiens ont fusé de partout au Sénégal comme à l’étranger. «Des collectes ont été initiées, certains ont donné cent francs d’autres dix mille voire un million, des terrains etc. Tout le monde a participé et il est temps que Khalifa Sall sorte de prison parce que nous en avons assez de cette situation.
 
Il est innocent et tout le monde le sait. Khalifa Sall est un homme droit qui a inscrit dans sa gestion la transparence. On veut juste le contraindre à livrer les noms des bénéficiaires de la Caisse d’avance, ce qu’il ne va jamais accepter. C’est un homme digne et il préfère croupir en prison que de livrer les personnalités qui ont bénéficié de son aide», fait remarquer Mme Diaw. «Nous avons tous très mal, nous qui travaillons avec Khalifa Sall», renchérit la première adjointe au maire de Dakar, Soham Wardini.
 
Poursuivant, elle ne manque pas d’enfiler une robe d’avocat pour plaider la cause du maire de Dakar. «Cet homme que j’ai connu qui, lors de sa première investiture, a fait une déclaration de patrimoine ne peut pas détourner de l’argent. Mon intime conviction est qu’il n’a pas détourné un seul franc», lance-telle, avant d’indiquer que c’est un  acharnement contre la personne du maire de Dakar. «Khalifa Sall est le maire de la capitale du Sénégal. Ce fils du Sénégal qu’on devrait montrer comme exemple, qu’on devait protéger, c’est lui qu’on veut abattre. Je ne peux pas comprendre cet acharnement», indique Mme Wardini qui dénonce également la sortie des avocats de l’Etat qui réclament des numéraires pour la caution. «Une caution, c’est une caution que ça soit des numéraires ou des biens immobiliers», fulmine-t-elle.
 
Source : l'As
 

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