Lors de la deuxième Conférence internationale pour l'émergence de l 'Afrique (CIEA), Macky Sall a plaidé pour le développement du chemin de fer dans la sous-région ouest africaine.
«La route a une portée limitée mais le vrai développement passera par le chemin de fer», a fait savoir le président Sall devant ses homologues Africains, Alassane Ouattara, Alpha Condé et Ellen Johnson-Sirleaf.
Et le président Sall d'ajouter que «la marche vers l'émergence requiert une bonne cadence surtout la persévérance. Ce sont des pratiques à remettre en cause, des pratiques dogmatiques à changer».
A l'image du Sénégal
Depuis son arrivée au pouvoir en 2012, le quatrième président Sénégalais a lancé de nombreux projets d'infrastructure. Après avoir sorti de terre «l'échangeur de l'émergence», un pont de 8 milliards de Ffca, le tombeur de Wade s'est attaqué à d'autres chantiers. Le dernier en date dans le domaine des infrastructures terrestres et non moins important, le Train express régional (TER). Un projet de transport ferroviaire au Sénégal qui vise à relier pour 2019 la capitale, Dakar, au futur Aéroport international Blaise-Diagne en 45 minutes soit un trajet de 57 km avec 14 gares intermédiaires.
Le financement, l'autre défi à relever
Ce plaidoyer de Macky Sall intervient d'un contexte où les experts de la CEDEAO viennent de finaliser les travaux du Programme communautaire de développement PCD concernant l'autoroute Lagos-Dakar, la boucle ferroviaire ouest africaine et la création d'une nouvelle compagnie maritime. Ce programme ambitieux qui vise à renforcer le processus d'intégration en Afrique est en quête de financements.