PAR TALLUS GAYE
Madame Oumou aime bien câliner le gratin sénégalais. Cette «petite fille» de Me Wade, on ne l’entend plus d’ailleurs parler de son grand-père comme au démarrage de sa télé. Mais ses câlins sont toujours cotés en bourse. Ses accolades lascives peuvent coûter parfois des yeux de la tête. Aujourd’hui, elle nous a sorti un câlin du tonnerre, Diagna Ndiaye ou la destinée.
Un texte qui pue la courbette facile et l’éloge factice. Un article de haut vol pour vanter les mérites de «l’ami des puissants, des grands de cette planète, comme l’incarnation de la providence dont les voies restent par ailleurs impénétrables», écrit de sa plume généreuse Oumou Wane Présidente de la défunte Africa 7 que le Who’s who Sénégalais a perdu de vue sur l’écran, mais que l’on lit de plus en plus dans les portails d’informations (Dakaractu, seneweb).
C’est votre droit de vanter les mérites de cet homme de réseau comme vous le qualifiez. L’on en perd même le réseau. Mais madame ayez l’indulgence de ne pas insulter l’intelligence des Sénégalais. Sous prétexte de vouloir manger à un gratiné râtelier vous faites offense aux Sénégalais qui se lèvent tôt, ces dignes fils qui courent très tôt le matin derrière le diable pour lui tirer la queue. Vous attaquez votre papier avec une gourmandise sexuée, sans aussi la moindre retenue en disant que «nous autres Sénégalais, n’aimons pas nos compatriotes qui réussissent, surtout s’ils sont aisés et qu’ils vivent dans l’ombre ?»
Je vous rassure Madame, je suis Sénégalais, j’aime bien Diagna Ndiaye. Je kiffe parfois son look plouc comme pour mépriser son milieu. Je m’attarde sur ses photos envoyées à toute la presse où il se montre avec les puissants, même si on aimerait le voir plus souvent partager la détresse des Sénégalais dans la banlieue dakaroise ou dans les contrées reculées du pays où des catastrophes s’invitent souvent causant dénuement et désespoir.
Allez prononcer Diagna Ndiaye devant ces gens catastrophés, ils vous diront : «désolé, Diagna connais pas.» Madame Wane, les Sénégalais ne sont pas comme vous les décriviez avec une légèreté aussi coupable que violente. Les Sénégalais ont montré qu’ils aimaient les gens qui réussissent. Vous avez vu comment ils ont sauté au plafond quand ils ont appris que le patron de Wari Kabirou Mbodj avait acheté Tigo ? Vous n’avez pas vu les scènes de liesses dans les réseaux sociaux ? Non. C’est parce que vous étiez occupé à faire des câlins à Diagna Ndiaye. Et ça vous donne une triste excuse…
Madame Oumou aime bien câliner le gratin sénégalais. Cette «petite fille» de Me Wade, on ne l’entend plus d’ailleurs parler de son grand-père comme au démarrage de sa télé. Mais ses câlins sont toujours cotés en bourse. Ses accolades lascives peuvent coûter parfois des yeux de la tête. Aujourd’hui, elle nous a sorti un câlin du tonnerre, Diagna Ndiaye ou la destinée.
Un texte qui pue la courbette facile et l’éloge factice. Un article de haut vol pour vanter les mérites de «l’ami des puissants, des grands de cette planète, comme l’incarnation de la providence dont les voies restent par ailleurs impénétrables», écrit de sa plume généreuse Oumou Wane Présidente de la défunte Africa 7 que le Who’s who Sénégalais a perdu de vue sur l’écran, mais que l’on lit de plus en plus dans les portails d’informations (Dakaractu, seneweb).
C’est votre droit de vanter les mérites de cet homme de réseau comme vous le qualifiez. L’on en perd même le réseau. Mais madame ayez l’indulgence de ne pas insulter l’intelligence des Sénégalais. Sous prétexte de vouloir manger à un gratiné râtelier vous faites offense aux Sénégalais qui se lèvent tôt, ces dignes fils qui courent très tôt le matin derrière le diable pour lui tirer la queue. Vous attaquez votre papier avec une gourmandise sexuée, sans aussi la moindre retenue en disant que «nous autres Sénégalais, n’aimons pas nos compatriotes qui réussissent, surtout s’ils sont aisés et qu’ils vivent dans l’ombre ?»
Je vous rassure Madame, je suis Sénégalais, j’aime bien Diagna Ndiaye. Je kiffe parfois son look plouc comme pour mépriser son milieu. Je m’attarde sur ses photos envoyées à toute la presse où il se montre avec les puissants, même si on aimerait le voir plus souvent partager la détresse des Sénégalais dans la banlieue dakaroise ou dans les contrées reculées du pays où des catastrophes s’invitent souvent causant dénuement et désespoir.
Allez prononcer Diagna Ndiaye devant ces gens catastrophés, ils vous diront : «désolé, Diagna connais pas.» Madame Wane, les Sénégalais ne sont pas comme vous les décriviez avec une légèreté aussi coupable que violente. Les Sénégalais ont montré qu’ils aimaient les gens qui réussissent. Vous avez vu comment ils ont sauté au plafond quand ils ont appris que le patron de Wari Kabirou Mbodj avait acheté Tigo ? Vous n’avez pas vu les scènes de liesses dans les réseaux sociaux ? Non. C’est parce que vous étiez occupé à faire des câlins à Diagna Ndiaye. Et ça vous donne une triste excuse…
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