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Meta, d'Allah à Jah

CULTURE
Vendredi 17 Mars 2017

D’Allah à Jah, il n’y a qu’un pas. Élevé dans les traditions soufies, dans le quartier populaire de Niayes Thioker, à Dakar, Meta Dia (qui se prononce « Jah », au Sénégal) n’a jamais cessé de chanter.


 

Mais c’est d’abord comme rappeur, sous le nom de Meta Crazy, qu’il se fait connaître dans les rues de la capitale sénégalaise. Au tournant des années 2000, après avoir rejoint son père aux États-Unis, il change subitement de voie musicale.

Proche de la communauté jamaïcaine américaine, il part en pèlerinage dans la maison de Bob Marley et échange avec certains de ses enfants. Il apprend la guitare, perfectionne son chant en anglais et se lance dans le reggae, un mouvement qui, même s’il reste vu comme une musique de « drogués » et de mauvais garçons en Afrique, s’accorde mieux avec sa spiritualité.

Influences très variées

Avec le Coran pour « muse », il vient d’écrire et de composer l’intégralité d’un troisième disque, très mystique, dont l’une des pistes, lancée par des vocalises dignes d’un muezzin, raconte par exemple l’histoire de Bilal (compagnon du Prophète et premier muezzin de l’islam).

Parfaitement produit, l’album emprunte à la bossa, à la musique gnaoua, au flamenco, au jazz et au rock. Il réserve aussi de jolies surprises dans ses arrangements (une flûte et un accordéon s’invitent à la fête). Une tournée européenne est prévue cet été ; elle se prolongera dans le reste du monde, et notamment en Afrique, à partir de septembre.

 

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