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Oumar Youm: "Macky Sall n'est pas l'égal d'Idrissa Seck"

POLITIQUE
Mercredi 14 Février 2018

Le front syndical en surchauffe est la manifestation d’une surenchère et d’un chantage. L’affirmation porte la marque de Me Oumar Youm. Le Directeur de cabinet du chef de l’Etat demande à Idrissa Seck de débattre avec sa conscience. Il présidait dimanche la finale de la coupe du maire de Thiadiaye

Le chef de l’Etat va-t-il répondre au débat auquel l’invite Idrissa Seck ? 

S’il veut débattre, il doit débattre avec sa conscience. Ce qu’Idrissa Seck nous a laissé, tout le monde le sait. Son meilleur record, c’est le détournement de plusieurs milliards de francs CFA à travers des chantiers célèbres qu’on appelle les chantiers de Thiès, à l’image de sa diplomatie ambivalente. Idrissa Seck doit rester tranquille. Le chef de l’Etat ne lui répondra pas, parce qu’il n’est pas à sa dimension. Macky Sall a été le meilleur Premier ministre d’Abdoulaye Wade. Il est le premier Président qui gouverne le pays sans tenir compte de ses intérêts personnels. Il est un passionné pour le Sénégal, il n’est pas là à répondre. Maintenant, il y aura de la médisance, de la calomnie. Il faut savoir, comme le disait Blanchard : il y a des hommes qui n’auraient pas eu la possibilité de parler si la médisance n’existait pas. Ces railleries frivoles d’un homme empêtré dans la haine et la violence aveugle ne peuvent pas toucher le Président Macky Sall, ni ses partisans. Idrissa Seck est en décroissance partout. Depuis 2012, tous les résultats montrent et démontrent la médiocrité politique de cet homme. Il faut lui demander ce qu’il a réalisé quand il a été Premier ministre. Quel est le bilan d’Idrissa Seck en tant que ministre en charge des Affaires présidentielles. Il ne s’agit pas du bilan du Président du parti Rewmi, mais celui de Macky Sall Le président Sall a changé le vocabulaire de développement du Sénégal. Est-ce que le Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc) est bon ou mauvais ? C'est de ça qu’il faut débattre. Est-ce que le Puma est un bon programme ? Qui l’a conçu ? Est-il bien exécuté à la satisfaction des populations ? Est-ce-que Promoville est un bon programme ? Je suis prêt à débattre avec Idrissa Seck sur toutes ces questions. Mais Macky Sall n’est pas son égal.

On note pas mal de divergences au sein de l’APR et de Benno bokk yaakaar. Ne risquent-elles pas de plomber la coalition lors de la Présidentielle de 2019 ?

L’Alliance pour la République (APR) est une grande famille. Un grand parti qui est la locomotive de Benno Bokk Yakkar (Bby). Elle a montré son potentiel, ce qu’elle sait faire. Depuis 2012, nous avons gagné toutes les élections, AlhamdouliLah. Et InchAllah, 2019 également sera gagnée de haute lutte, de belle manière, autour de notre candidat connu, reconnu, son excellence le Président Macky Sall. Qui a d’abord l’avantage d’un bilan exemplaire dans tous les domaines. Dans le domaine agricole, des infrastructures, des projets routiers et autoroutiers, de la santé, de l’éducation, mais aussi dans le domaine du développement et de la viabilité de nos territoires. Je pense que le bilan du Président est incontestable. Ce bilan est salué par les populations et la communauté internationale. Maintenant, il restera justement à aller ensemble dans l’unité et la solidarité comme l’a demandé le Président. C’est ça justement qui nous permet de remporter l’élection avec beaucoup de facilité. Au-delà du bilan de Macky Sall, c’est la mobilisation dynamique, unitaire qui devrait nous permettre de gagner l’élection au premier tour. Le bilan et les perspectives, au-delà de 2019, doivent être accompagnés par une mobilisation sociale pour justement assurer au Président un second mandat.

Vous jugez le bilan satisfaisant, et pourtant tous les secteurs sont en ébullition. C’est paradoxal non ?

C’est normal, nous sommes habitués qu’à chaque fois que le Sénégal se dirige vers une élection présidentielle, qu’il y ait un peu de la surenchère syndicale, qu’il y ait des revendications. Je pense que ce qui a été fait sur le plan éducatif pour la satisfaction des doléances, personne ne l’a fait. Les accords qui sont en train d’être réalisés, c’est des accords qui ont été signés sous le magistère du Président Diouf, ensuite sous le magistère du président Abdoulaye Wade. C’est tous ces accords que le Président (Sall) a ratifiés, et il les a mis en œuvre à plus de 90%. Sur 32 points, les 30 points ont été satisfaits. C’est le sens de la responsabilité. Maintenant pour développer un pays, il faut être deux : le gouvernement, mais aussi le peuple représenté dans ses différents segments, tels que les syndicats, la société civile, les partis politiques. Il nous faut jouer le jeu de la vérité, de l’objectivité, du patriotisme pour qu’ensemble on puisse être autour de l’essentiel. Je pense que le président de la République “gacce ngaalama’’ (bravo), a fait ce qu’il devait faire. Sur le plan de la santé, également, il a été le premier à reconnaître qu’effectivement, la situation des médecins mérite d’être examinée à l’aune de ce qui est fait dans le cadre de la rémunération des fonctionnaires de l’Etat du Sénégal. Mais toute chose en son temps. On ne peut pas faire tout, tout de suite, maintenant, pour satisfaire tout le monde. Le Sénégal est en phase de construction, dans un moment décisif de son histoire. Le Sénégal, depuis trois ans, accumule les progrès et les performances économiques. Si les Sénégalais et les Sénégalaises sont conscients de ce qui est en train d’être fait, ils doivent l’accompagner avec intelligence. Ne pas chercher à briser ce qui est engagé dans le sens de la protection des intérêts du Sénégal pour installer notre pays sur une trajectoire d’émergence. Il s’agit maintenant d’assumer notre responsabilité, d’assumer notre patriotisme pour qu’on soit autour de l’essentiel. Il ne s’agit pas d’être dans une logique de chantage et de surenchère, ça ne passera pas. Parce que le Président Sall, son enjeu n’est pas un enjeu électoral. Ce n’est pas un enjeu de réélection tout de suite et maintenant. Il a exercé son mandat dans des conditions que vous savez, avec les performances et les résultats qui ont été enregistrés et constatés par tout le monde.

Et si le peuple décide de tourner la page…

Alors si vous voulez tourner la page, ça ne lui fera aucune peine. Je le (Macky Sall) connais, je sais que son enjeu, c’est de laisser une empreinte, un héritage dans la gouvernance et des résultats palpables. Maintenant, si le peuple sénégalais à travers ses différentes représentations ne perçoit pas ce que nous sommes en train de construire pour laisser à notre héritage le legs qu’il doit porter pour l’émergence en 2035, ce sera dommage. Ce sera dommage que des Sénégalais et des Sénégalaises ne soient pas à la mesure de l’engagement, de la passion du Président et des hommes qui l’encadrent. Il faut arrêter l’enfantillage, arrêter la surenchère, le chantage, se mettre autour d’une table pour discuter avec un homme qui est conscient de ses responsabilités. C’est comme ça qu’on accompagne nos dirigeants. Et ce n’est pas en empruntant la rue, en versant dans l’impatience et la surenchère que nous allons construire le Sénégal qui est un pays pauvre, avec un budget qui tourne autour des recettes fiscales. On ne peut pas faire tout. Le président a fait l’essentiel, il nous reste maintenant, à partir de 2018-2019, de programmer la marche résolue vers l’émergence. C’est possible, si on se donne la possibilité et les moyens d’être patients et d’accompagner la dynamique de développement qui a été déjà enclenchée depuis 2012.

 

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