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Quand le Sénégal se meurt sous la perfidie de certains Oustaz donneurs de leçons

TRIBUNE LIBRE
Lundi 28 Mai 2018

Quand le Sénégal se meurt sous la perfidie de certains Oustaz donneurs de leçons
Par Serigne Fallou Dieng

Idrissa Seck doit cesser de s'aventurer à faire des exégèse scripturaires très mal inspirées et ubuesques ou des incursions très malséantes voire excentriques dans l'herméneutique du texte religieux.
Depuis : sa tonitruante contribution — alors Premier ministre — sur le festival des musiques sacrées tenu au Maroc, et intitulée : «le festival de Fès festin des symboles». Cette contribution avait été publiée, dans le quotidien le soleil, en 2003 ou 2004 dans laquelle contribution, il appelait les musulmans à accepter la Trinité; prier au nom du père et du fils et du Saint Esprit. 
Et ce en vertu de sa compréhension très exiguë du verset 200 dans la sourate Baqqara : « Et quand vous aurez achevé vos rites, alors invoquez Allah comme vous invoquez vos pères, et plus ardemment encore. Mais il est des gens qui disent seulement: «Seigneur! Accorde nous [le bien] ici-bas!» - Pour ceux-là, nulle part dans l'au-delà».
Idy s'est fourvoyé et emmêlé les ponceaux entre le « Bakah biblique » et «Bakka Coranique». Le Bakah biblique de l'ancien testament, ( Tanakh), qui sifignifie: se lamenter en hébreu « la vallée de Bacca » appelée aussi la "vallée des larmes". Cité dans ce passage biblique : «Lorsqu'ils traversent la vallée de Baca, ils la transforment en un lieu plein de sources et la pluie la couvre aussi de bénédictions». psaumes (84:7). Et la «Bakka coranique», qui signifie l'endroit sacré dans la demeure sacrée cité dans coran sourate Ali Himran « la première Demeure [sacrée] qui ait été établi pour les hommes c'est [en vérité] celle de Bakka bénie et guidée pour les mondes ». (03:96).
Le président Idrissa, ne doit pas annihiler ses chances de se voir élu et celle de voir ses militants jubiler un jour. Les temps morts ne se rattrapent pas, simplement avec un petit coefficient verbal. Et la truculence de la polémique ne compense pas ce qu'on a perdu sur le terrain.
Le Sénégal se meurt sous la perfidie de certains Oustaz donneurs de leçons! Ils ont pris la République en otage.
Le Président Sall s'égare lui aussi de sa démarche de gestion d crises électorales. Il se croit en mesure d'anticiper tous les danger à coup de méchanceté et d'exclusion. Une option qui sera contre-productive hasardeuse et aléatoire.
 
 

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