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Un "damel" en politique

PORTRAIT
Mardi 18 Juillet 2017

Mais qui est cet enfant prodige de Thiès qui veut intégrer la cour des grands hommes politiques qui font le Sénégal ? Tête de liste de Sunu Natangue Rew, Damel Meissa Fall espère bouleverser la hiérarchie aux prochaines élections législatives. Il s’est révélé au public sénégalais en 2011, à la veille de l’élection présidentielle de 2012. Lui, c’est Damel Meissa Fall.

La politique, ce n’est pas son dada. Il est urbaniste-aménageur,  géographe-développementaliste, expert en ingénierie urbaine et sociale….  Diplômé de la Sorbonne et de l’Institut français d’urbanisme à Paris, il retourne au pays natal pour mettre son expertise au service du peuple sénégalais. C’était dans un contexte marqué par un combat épique autour de la troisième candidature d’Abdoulaye Wade et ce qu’il est convenu d’appeler la ‘’tentative de dévolution monarchique’’.

‘’Je me suis dit qu’on ne peut plus laisser ce pays aux seuls politiciens. Si le Sénégal était une monarchie, je serais plus habilité que Karim Wade parce que je suis un descendant direct de Damel. Mais notre pays n’est pas une monarchie, nous sommes une République. Voilà ce qui a constitué le déclic pour moi’’, disait-il. Ainsi, le ‘’Damel’’ a su se frayer un chemin au milieu des dinosaures et des enjeux de l’époque, alors même qu’il n’en était qu’à une simple déclaration de candidature.  Finalement, il fait faux bond aux électeurs parce que, dit-il, il ne voulait pas cautionner la candidature de Wade qui était illégale.

Malgré tout, l’ancien pensionnaire du Lycée Malick Sy de Thiès est resté plus populaire que certains candidats. En fait, le petit fils de Lat-Dior a su marquer son empreinte en déclarant sa candidature avec un look assez original. Il avait à l’époque de longs dreadlocks.Pour les présentes élections législatives, M. Fall promet la surprise à tous ces grands partis qui veulent faire de la politique leur chasse-gardée. Sous la bannière de Sunu Natangue Rew, il compte bouleverser la hiérarchie. Né à Dakar, ayant grandi à Thiès, il décline ses ambitions pour les prochaines Législatives : ‘’Ce serait sans doute prétentieux de dire que nous voulons la majorité. Ce que nous voulons, c’est obtenir le maximum de députés possibles. Mais tout est possible.’’

Selon lui, il faut une ‘’recivilisation’’ de l’espace public. Il s’en prend aussi à Idrissa Seck qui lui aurait ‘’piqué’’ son idée de rayer de la carte tous les partis qui ne vont pas aux élections. ‘’Il est là depuis 30 ans, il ne l’a jamais proposé. C’est notre idée et il veut nous la piquer’’, clame-t-il.Pour la poursuite de sa carrière politique, l’enfant de Thiès a enlevé ses rastas depuis octobre 2014 pour répondre favorablement à la critique. Malgré son calendrier chargé, le leader de Sunu Natangue Rew trouve du temps à consacrer à l’écriture, sa passion.

A 48 ans, il compte à son actif une trentaine d’ouvrages dont trois ont été publiés. Le deuxième intitulé ‘’Au nom des miens’’ et le troisième ‘’Amours païennes’’ ont été sélectionnés respectivement pour le prix créé par l’ancienne ministre français de la Justice Christiane Taubira et le prix continental. Son premier chantier sera l’application des règles votées par le parlement. ‘’Ça ne sert à rien de voter des lois qui ne seront pas appliquées’’, paroles de Damel !

Enquête
 

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