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Abdourahmane Diouf révèle ce que coûte un étudiant à l'Etat du Senegal

EDUCATION
Mercredi 16 Juillet 2025

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI)Abdourahmane Diouf a révélé que le coût moyen annuel d’un étudiant s’élève à 1 178 742 FCFA,


Abdourahmane Diouf révèle ce que coûte un étudiant à l'Etat du Senegal

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), Abdourahmane Diouf, a présenté ce mardi les données actualisées de l’université sénégalaise pour l’année 2024. À l’occasion d’un déjeuner de presse axé sur l’Agenda national de Transformation de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (ANTESRI 2050), le ministre a exposé les défis et les avancées du secteur.

Le Sénégal compte désormais 286 169 étudiants, répartis entre les universités publiques et privées. Ils sont encadrés par 2 495 enseignants-chercheurs dans un réseau universitaire comprenant 9 universités publiques, 73 facultés et 223 départements. À ces institutions s’ajoutent deux grandes écoles : l’École polytechnique de Thiès (EPT) et l’École nationale supérieure d’agriculture (ENSA).
 

Un investissement de plus de 1,1 million FCFA par étudiant

 

Abdourahmane Diouf a révélé que le coût moyen annuel d’un étudiant s’élève à 1 178 742 FCFA, soit :
 

  • 542 702 FCFA pour les frais pédagogiques ;
     

  • 636 040 FCFA pour les dépenses sociales (bourses, hébergement, restauration, transport, etc.).
     

Selon le ministre, ces chiffres traduisent l’engagement fort de l’État du Sénégal pour l’éducation, dans un contexte de massification croissante des effectifs.
 

ANTRESI 2050 : une réforme ambitieuse pour une université plus performante

 

Cette mobilisation financière s’inscrit dans la dynamique de l’ANTESRI 2050, une stratégie de transformation visant à :

  • Moderniser les infrastructures universitaires ;

  • Renforcer la qualité de l’enseignement et de la recherche ;

  • Aligner les formations sur les besoins réels de l’économie nationale ;

  • Assurer la soutenabilité budgétaire du système.

Le ministre a insisté sur la nécessité d’adapter l’enseignement supérieur aux réalités socioéconomiques du pays, en faisant de l’université un levier de développement économique et d’innovation durable.

Abdourahmane Diouf a appelé tous les acteurs de l’écosystème universitaire – enseignants, étudiants, directions, partenaires techniques et financiers – à s’engager pleinement dans cette réforme historique :

« Le succès de l’université de demain dépendra de notre capacité à travailler collectivement pour bâtir un système plus inclusif, plus résilient et tourné vers l’excellence. »

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