Poufoune, village natal et lieu de mémoire
Poufoune n’est pas un village comme les autres pour Youssou Ndour. C’est le village natal de son père, El Hadj Elimane Ndour, où ce dernier a été inhumé en février 2025.À l’époque, plusieurs articles et témoignages avaient rappelé que cette localité souffrait depuis longtemps d’un déficit criant d’accès à l’eau potable. Les habitants évoquaient des corvées d’eau harassantes, des points d’eau insuffisants et parfois insalubres.
En inaugurant aujourd’hui un forage moderne à Poufoune, Youssou Ndour répond directement à ce besoin vital qui était au cœur des préoccupations locales.
Un forage pour l’eau potable… et pour l’activité économique
Selon les médias qui ont couvert l’événement, l’ouvrage a été financé par Youssou Ndour et mis en place dans le cadre d’une démarche de développement communautaire.Le forage va permettre :
- d’améliorer l’accès à l’eau potable pour des centaines, voire des milliers d’habitants ;
- de soutenir les activités agricoles et pastorales locales, en sécurisant l’approvisionnement en eau ;
- de réduire la pauvreté et la vulnérabilité des ménages dépendant largement de l’eau pour leurs cultures et leur bétail.
Un geste social cohérent avec l’engagement de l’artiste
Ce n’est pas la première fois que Youssou Ndour met ses ressources et son influence au service de son pays natal. À travers son groupe de presse (GFM), ses structures privées et ses nombreuses initiatives sociales, l’artiste s’est souvent positionné comme un acteur engagé, au-delà de sa carrière musicale.À Poufoune, ses actions se multiplient depuis plusieurs années :
- soutien à la communauté locale ;
- participation à des événements religieux et familiaux ;
- contribution aux infrastructures de base, dont ce nouveau forage est l’illustration la plus visible.
Au-delà du symbole : un modèle de responsabilité locale
L’inauguration du forage de Poufoune est un événement à forte charge symbolique, mais aussi un cas concret de responsabilité sociale des personnalités publiques au Sénégal :- Elle montre qu’un artiste de stature internationale peut investir directement dans les besoins essentiels de sa communauté d’origine, sans attendre uniquement l’action de l’État.
- Elle renvoie un message fort à la diaspora et aux élites économiques : le retour au village peut se traduire par des projets structurants, notamment dans des secteurs clés comme l’eau, la santé ou l’éducation.
- Elle résonne avec les objectifs nationaux en matière d’accès universel à l’eau potable, priorité des politiques publiques et des partenaires internationaux.
moins de corvées d’eau pour les femmes et les enfants,
meilleure hygiène,
plus de temps pour l’école ou les activités économiques,
et un regain de dignité pour une communauté longtemps reléguée à la marge des infrastructures.
En inaugurant ce forage à Poufoune, Youssou Ndour transforme son succès en levier de développement local. Le geste dépasse le simple don : il s’inscrit dans une continuité – celle d’un fils qui revient dans le village de son père, qui écoute les doléances de sa communauté et qui choisit d’investir dans l’essentiel : l’eau.
Alors que les vidéos de l’inauguration circulent sur les réseaux sociaux, montrant la joie des habitants et les images du forage en fonctionnement, Poufoune devient, le temps d’une journée, le symbole d’un développement par le bas, porté par ceux qui n’ont pas oublié d’où ils viennent.
Dans le cœur des habitants de ce village de la région de Thiès, l’homme de scène s’impose un peu plus comme l’homme du terrain : celui qui, au-delà des projecteurs, fait jaillir l’eau là où on en manquait cruellement.
