Concrètement, cette mesure signifie que Serigne Saliou Diagne ne retrouve pas une liberté totale : il reste soumis à certaines obligations, qui peuvent inclure l’interdiction de quitter le territoire, l’obligation de se présenter périodiquement devant les autorités judiciaires ou encore l’interdiction de contacter certains protagonistes du dossier.
La décision de ce 4 décembre ne sera toutefois définitive que si le parquet général choisit de ne pas interjeter appel. En l’absence de recours du ministère public dans les délais légaux, la liberté provisoire deviendra effective et Serigne Saliou Diagne pourra quitter la détention, sous le contrôle de la justice.
Cette évolution relance le débat récurrent sur les conditions d’inculpation, le respect des procédures et l’équilibre entre impératif de lutte contre la délinquance financière et garanties offertes aux personnes mises en cause. En attendant la suite de la procédure, le dossier reste sous haute surveillance médiatique et judiciaire.

