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Bachir Fofana: Thierno Alassane Sall et Alioune Tine appellent à sa libération

POLITIQUE
Vendredi 27 Juin 2025

Bachir Fofana: Thierno Alassane Sall et Alioune Tine appellent à sa libération

L’interpellation du journaliste-chroniqueur Bachir Fofana continue de faire des vagues au sein de l’opinion publique. Parmi les nombreuses réactions critiques, celle de Thierno Alassane Sall (TAS), président du parti République des valeurs, se distingue par sa fermeté. L’ancien ministre de l’Énergie y voit le signe d’une dérive autoritaire et alerte sur la banalisation des poursuites judiciaires visant journalistes et opposants.

 

Bachir Fofana a été placé en garde à vue mercredi par la Division spéciale de la cybersécurité. Selon les premières informations, cette mesure fait suite a une autosaisine du procureur pour  « diffusion de fausses nouvelles » concernant l’attribution d’un marché de véhicules destinés aux députés.

Mais pour Thierno Alassane Sall, cette arrestation est injustifiée : « Un simple démenti aurait suffi », a-t-il écrit sur Facebook. « Au tour de Bachir. À ce rythme, tout le monde va finir par y passer. La moindre incartade, qu’un simple rectificatif aurait corrigée, vous vaut une garde à vue avec option Rebeuss », ironise-t-il.

 

TAS élargit sa critique à ce qu’il considère comme une instrumentalisation de la justice à des fins politiques. Il rappelle que d'autres figures, telles que l’opposant Moustapha Diakhaté ou le chroniqueur Abdou Nguer, sont également sous les verrous. « Voilà des ex-opposants devenus intraitables à la moindre critique. Pour faire taire tout le monde ? Peine perdue », dénonce-t-il.

 

Alioune Tine, fondateur d’Afrikajom Center, abonde dans le même sens. Il déplore la « judiciarisation excessive de l’espace public » et appelle à une réponse plus constructive. « Une simple communication de l’Assemblée nationale, accompagnée d’éléments factuels, aurait suffi à éclairer l’opinion », suggère-t-il.

 

Alors que l’alternance politique avait suscité l’espoir d’un renouveau démocratique, la multiplication des arrestations inquiète. La garde à vue de Bachir Fofana, même si elle devait être levée rapidement, risque de marquer un tournant dans les relations entre pouvoir, presse et société civile. Dans un climat déjà tendu, cette affaire alimente les craintes d’un rétrécissement de l’espace des libertés au Sénégal.


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