
Alors que les tensions au sommet de l'État s'intensifient, le parti Jëf Jël alerte sur une crise d'autorité sans précédent qui menace les fondements de la République sénégalaise. Au cœur de la polémique : les sorties virulentes du Premier ministre Ousmane Sonko, accusé de s’en prendre frontalement à la presse, à la magistrature et à la société civile.
Pour Jëf Jël, cette situation ne relève pas d’une simple querelle politique, mais bien d’un défi existentiel pour la démocratie sénégalaise. Le parti dénonce les attaques répétées d’Ousmane Sonko contre la presse, les magistrats, les organisations citoyennes et les institutions démocratiques. Des propos jugés incendiaires, qui mettent à mal l’équilibre des pouvoirs et la crédibilité de l’État. Selon Jëf Jël, les contre-pouvoirs ne peuvent être muselés dans une démocratie vivante.
Les journalistes, les activistes et les juges jouent un rôle essentiel dans la préservation des libertés fondamentales. Face à ces dérives, le parti interpelle le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour qu’il assume pleinement sa responsabilité constitutionnelle. Garant de l’unité nationale et de l’État de droit, il ne peut se permettre de rester en retrait face aux débordements de son Premier ministre. “La République ne saurait tolérer un homme-État. Elle repose sur des règles, pas sur des rapports de force”, martèle le communiqué.
Enfin, Jëf Jël appelle l’ensemble des forces vives de la nation — partis politiques, organisations de la société civile, intellectuels, syndicats et citoyens — à se mobiliser pour défendre les valeurs républicaines : liberté, justice, pluralisme, séparation des pouvoirs. “Les Sénégalais ont dit non au parti-État. Ils diront non à l’homme-État.” Le message est clair : le respect de la République n’est pas une option, mais une exigence fondamentale pour garantir la paix, la stabilité et la démocratie au Sénégal.