FDR : « Le Sénégal s’enfonce, il est temps que le gouvernement prenne ses responsabilités »

Le Front pour la défense de la démocratie et de la République (FDR) a vivement critiqué la gouvernance actuelle du Sénégal, accusant le régime issu de Pastef d'entraîner le pays dans une spirale préoccupante. Dans un communiqué diffusé par la Conférence des leaders du front, le FDR dénonce une série de dérives économiques, sociales et institutionnelles qui menacent, selon lui, la stabilité du pays.

L’un des points les plus inquiétants relevés par le FDR est la baisse de la note souveraine du Sénégal par l’agence Standard & Poor’s, passée de B à B-, avec une perspective négative. Le FDR déplore une réaction jugée « désinvolte » du gouvernement, qui se contenterait d’acter cette dégradation sans en tirer les conséquences nécessaires.

« Le gouvernement s’obstine à suivre une trajectoire qui a déjà contribué à fragiliser nos relations avec les partenaires financiers internationaux, notamment le FMI », alerte Samba Sy, secrétaire général du PIT et coordonnateur du FDR.

Autre source de préoccupation : les résultats du Baccalauréat 2025, en forte baisse par rapport à l’année précédente. Le FDR accuse le gouvernement de n’avoir tiré « aucune leçon » des échecs précédents et d’avoir mené une campagne agricole et éducative « dans l’improvisation et l’aveuglement ».

Dans son communiqué, le FDR fustige également :

Les arrestations arbitraires,
L’étouffement des entreprises, notamment dans le secteur de la presse,
Les licenciements massifs,
La suppression des bourses de sécurité familiale,
La perte de repères diplomatiques du Sénégal sur la scène internationale.

« Le pays sombre, et ceux qui dirigent continuent de rejeter la faute sur un système qu’ils n’ont manifestement jamais compris », assène le FDR.

Malgré la gravité de son constat, le FDR appelle le gouvernement à un sursaut républicain, estimant qu’il n’est pas trop tard pour redresser la barre.

« Il se fait tard, mais il reste encore possible d’éviter l’irréparable si le sens des responsabilités prime sur les calculs politiciens », conclut le communiqué.