
L’Entente Syndicale des Travailleurs de la Justice (SYTJUST–UNTJ) a officiellement annoncé un mot d’ordre de grève de 48 heures, les jeudi 17 et vendredi 18 juillet 2025, pour dénoncer l’inaction du gouvernement face aux revendications formulées depuis le 18 juin dernier. Malgré plus d’un mois de mobilisation, les travailleurs de la justice ne constatent, selon le syndicat, aucune réponse concrète ni avancée décisive de la part des autorités.
Lors de la dernière rencontre tenue le 14 juillet avec les représentants de l’administration, la situation est restée inchangée. En l’absence du ministre de la Fonction publique – en mission à l’étranger –, le SYTJUST–UNTJ avait proposé de reporter la réunion pour favoriser un dialogue responsable. Refus catégorique de l’administration, qui a maintenu la rencontre. Or, aucun des responsables présents n’avait mandat pour s’engager au nom du gouvernement, selon le syndicat. Résultat : aucune réponse satisfaisante aux revendications majeures figurant dans le préavis de grève.
Dans son communiqué, le SYTJUST–UNTJ déplore une inertie persistante du gouvernement et une absence totale de décisions concrètes, alors même que le service public de la justice est en crise. Le syndicat regrette que ce dysfonctionnement grave ne suscite aucune réaction à la hauteur des enjeux ni de la part des autorités, ni de la part des décideurs politiques.
Face à cette impasse, l’Entente syndicale décide de durcir le ton et appelle tous ses membres à observer un arrêt de travail de 48 heures. L’objectif est clair : forcer l’ouverture de négociations sérieuses avec les autorités compétentes.
Les principales revendications sont :
L’ouverture immédiate de négociations de haut niveau avec les décideurs politiques ;
La signature d’un protocole d’accord précis, incluant l’ensemble des points revendiqués avec un échéancier clair et contraignant.
Dans un message solennel, l’Entente SYTJUST–UNTJ exhorte les travailleurs de la Justice à poursuivre la lutte dans l’unité et la détermination, rappelant que la défense des droits professionnels et d’un service public de qualité est un devoir républicain.