Le licenciement de M. Aly Fary Ndiaye a mis en lumière une autre affaire connexe impliquant la blogueuse Thioro Mandela. Celle-ci avait publié sur Facebook des accusations infondées à l’encontre de plusieurs responsables de l’APROSI, sur la base d’informations erronées que lui aurait transmises M. Ndiaye lui-même.
Convoquée dans le cadre d’une sommation interpellative, Thioro Mandela a reconnu ne disposer d’aucune preuve pour étayer ses allégations. Elle a admis avoir commis une « erreur » et s’est engagée à retirer immédiatement sa publication tout en présentant des excuses publiques aux personnes visées.
Cet épisode s’inscrit dans un enchaînement de tentatives de déstabilisation de l’agence, alimentées par des acteurs internes en rupture avec la direction.
Mise en cause pour diffamation à l’encontre de hauts responsables de l’Agence d’Aménagement et de Promotion des Sites Industriels (APROSI), Thioro Mandela a reconnu l’inexactitude de ses propos dans une sommation interpellative dressée le 23 mai 2025. Cette reconnaissance vient renforcer la position de l’Agence, qui avait déjà dénoncé une campagne de désinformation orchestrée par d’anciens cadres mécontents.
Le 23 mai 2025, Thioro Mandela a été sommée de s’expliquer devant huissier à propos de propos tenus sur sa page Facebook, où elle affirmait notamment que des millions de dollars avaient été dépensés de manière indue à l’APROSI pour des missions à l’étranger, avec l’aval supposé du Directeur général Amadou Gueye et de trois collaborateurs.
Interrogée sur les preuves à l’appui de ses accusations, elle a répondu :
« Elle n’a pas de preuves concrètes »
Consciente du caractère diffamatoire de ses propos, Thioro Mandela a admis :
« C’était une erreur »
Elle a également consenti à retirer sa publication et à présenter des excuses publiques aux personnes visées.
Cette procédure intervient dans un contexte tendu au sein de l’APROSI. Comme précisé dans un communiqué officiel de l’Agence, l’affaire s’inscrit dans une série d’attaques médiatiques initiées par Aly Fary Ndiaye, ancien cadre de l’institution récemment licencié pour faute lourde, après des actes de défiance, des propos diffamatoires, et une agression physique sur un supérieur hiérarchique.
Selon l’APROSI, Aly Fary Ndiaye aurait facilité la diffusion de ces contenus mensongers, notamment en fournissant des informations erronées à certains relais médiatiques. La publication de Thioro Mandela en serait l’un des prolongements les plus notoires.
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