Au cœur du dossier se trouve une subvention de 8,84 millions FCFA, versée dans le cadre de la convention État-employeurs durant la pandémie. L’OFNAC soupçonne Seck d’avoir monté un dossier frauduleux incluant des salariés fictifs. L’acteur affirme avoir été conseillé par des agents du Pôle emploi de Diamniadio et reconnaît avoir effectué des virements à certains d’entre eux, tout en niant toute intention frauduleuse.
Sa défense repose sur sa coopération constante avec la justice, sa volonté de rembourser intégralement les fonds perçus, appuyée par une quittance de consignation du montant total et sa situation personnelle difficile, ayant dû se reconvertir dans la vente d’eau minérale faute de rôles.
Son co-prévenu, Cheikh Ibrahima Kébé, informaticien au Pôle emploi, a reconnu avoir corrigé certains documents sans en percevoir le caractère frauduleux. Il a restitué une somme de 100 000 FCFA reçue par erreur.
Malgré les réquisitions du procureur (deux ans ferme pour Seck, six mois pour Kébé), le juge a opté pour la clémence, probablement influencé par la naissance de l’enfant de Seck, survenue la veille de l’audience. Le verdict final est attendu pour le 11 septembre prochain, et ses proches espèrent une issue favorable.
