Selon l’ancien parti au pouvoir, le leader du parti Pastef "s’est à nouveau illustré par son immaturité politique", en choisissant de commenter publiquement, via un live sur les réseaux sociaux, une décision judiciaire qu’il qualifie de "parodie". L’APR dénonce une attitude qui "ridiculise la fonction de Premier ministre", et accuse Sonko "d’outrager les magistrats, de menacer les citoyens aux opinions divergentes et de s’en prendre, une fois encore, au président de la République".
Les camarades de l’ancien président Macky Sall vont plus loin, accusant Sonko de "clochardiser les institutions" et de "piétiner la séparation des pouvoirs", tout en cherchant à masquer, selon eux, "son incompétence notoire par des injures et des contre-vérités".

Dans un ton plus offensif encore, l’APR estime que le chef du gouvernement "se complaît dans une posture victimaire et dans la dénonciation stérile", alors que le pays, confronté à de graves défis économiques et sociaux, "attend des réponses concrètes". "Chômage endémique, finances exsangues, isolement diplomatique, baisse du pouvoir d’achat… autant de priorités que le Premier ministre semble ignorer au profit de règlements de comptes politiques", dénonce le communiqué.
Selon l’APR, "le fameux 'Projet' tant promis semble se résumer à des attaques répétées contre Macky Sall, dans une obsession maladive du passé". Le parti souligne également "l’irresponsabilité" des déclarations d’Ousmane Sonko sur l’endettement du Sénégal, qu’il juge "fausses et dangereuses" pour l’image du pays à l’international.
L’APR appelle le Premier ministre à "sortir de la posture d’opposant permanent pour enfin gouverner". Et de conclure : "Les Sénégalais attendent des solutions, pas des invectives. L’agitation ne saurait masquer le vide d’une action gouvernementale attendue et absente."