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Saint-Louis : vers une requalification durable de la Langue de Barbarie

ENVIRONNEMENT
Mardi 19 Août 2025

Une étape décisive vient d’être franchie dans le cadre du Projet de Relèvement d’Urgence et de Résilience à Saint-Louis (SERRP), lancé en 2018 pour répondre aux défis environnementaux et sociaux posés par l’érosion côtière et les inondations dans la zone de la Langue de Barbarie.

Ce mardi, le Comité départemental de développement (CDD) s’est réuni pour aborder la question sensible de la démolition des habitations situées sur la bande des 20 mètres, une zone jugée à haut risque et concernée par la requalification urbaine.

Une opération de démolition encadrée

Selon le préfet de Saint-Louis, Abou Sow, les familles concernées ont déjà été indemnisées ou relogées, notamment sur le site aménagé au sud de Djougop, dans la commune de Gandon.

L’entreprise Kelimane, adjudicataire du marché de démolition, est en phase d’installation et a lancé une campagne de recrutement locale.

Son directeur qualité, sécurité, hygiène et environnement, Abdoulaye Gueye, a souligné le caractère environnemental et social du chantier, assurant que toutes les dispositions ont été prises pour garantir la paix sociale et le respect des délais.

Un projet ambitieux pour la résilience urbaine

Le SERRP, financé à hauteur de 93,3 millions de dollars par l’État du Sénégal et la Banque mondiale, vise à réduire la vulnérabilité des populations face aux risques côtiers et à renforcer la résilience urbaine de Saint-Louis. À terme, 15 081 personnes réparties en 1342 ménages seront relogées, dont 11 808 personnes encore installées sur la bande des 20 mètres.
Le projet prévoit la construction de 436 logements définitifs (types RDC, R+1 et R+2), dont 171 villas ont déjà été réceptionnées et 91 occupées.



En parallèle, un Plan de Restauration des Moyens de Subsistance (PRMS) a été mis en œuvre pour accompagner les populations déplacées, avec des formations en BTP, couture, coiffure, agriculture, et des projets communautaires comme le micro-jardinage et la transformation des produits halieutiques.
La réunion du CDD a rassemblé services techniques, élus locaux, chefs de quartier, leaders religieux et représentants des populations, dans une démarche de concertation et de sensibilisation.

L’objectif est d’assurer une transition apaisée, en minimisant les impacts sur la sécurité, l’environnement et la circulation urbaine.
« Cette rencontre constitue une étape préparatoire essentielle avant l’entrée en vigueur effective des travaux », a insisté le préfet, annonçant la tenue prochaine de réunions pour préciser la date de démarrage.
La requalification de la bande des 20 mètres est perçue comme une avancée majeure pour la sécurisation des quartiers côtiers les plus exposés.

Elle marque le passage d’une gestion de crise à une planification durable, intégrant les enjeux de changement climatique, de justice sociale et de développement territorial.
 

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