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Yoro Dia fustige la sortie controversée de Birame Soulèye Diop

POLITIQUE
Mardi 22 Juillet 2025

Yoro Dia fustige la sortie controversée de Birame Soulèye Diop
La scène politique sénégalaise est secouée par une polémique née d’une déclaration jugée « irresponsable » de Birame Soulèye Diop, ministre de l’Énergie et haut cadre du parti Pastef. Invité à réagir face aux critiques virulentes dirigées contre son camp, le ministre a affirmé que les militants devaient « répondre aux insultes par des insultes ». Une prise de position qui a provoqué un véritable tollé dans l’opinion, et fait réagir de nombreuses voix, dont celle du Dr Yoro Dia, ancien conseiller en communication de la présidence.
Sur le réseau social X (ex-Twitter), Yoro Dia n’a pas mâché ses mots. Dans un post devenu viral, il écrit :
« Pastef et l’État. C’est comme les Mongols à Bagdad : brutalité et vulgarité. L’État ne les anoblira pas. »
Par cette formule choc, il compare l’arrivée de Pastef au pouvoir à l’invasion mongole de Bagdad en 1258, épisode tristement célèbre qui symbolise dans l’histoire la destruction du savoir, de la culture et de la civilisation.
Dr Dia enfonce le clou avec une seconde comparaison :
« Si la Lumière était leur Loi, ils n’auraient pas incendié l’UCAD comme les Mongols les Bibliothèques de Bagdad. »
Il fait ici référence aux violences et destructions survenues à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar lors des manifestations de 2023, attribuées à des éléments radicaux du Pastef.
Au-delà de l’indignation, Yoro Dia signe un réquisitoire contre la dérive de la parole publique. Pour lui, la déclaration de Birame Soulèye traduit un glissement vers un populisme dangereux, où l’insulte remplace l’argument, et où l'État devient le prolongement d’un parti, au mépris de la neutralité républicaine.
« L’État ne donne pas la noblesse. Il révèle ce que l’on porte en soi », semble-t-il rappeler, appelant à plus de hauteur, de responsabilité et de rigueur dans l’exercice du pouvoir.
Alors que Pastef continue de structurer son action gouvernementale, la banalisation des invectives par des responsables d’État suscite des inquiétudes, y compris parmi des observateurs neutres. Les propos de Birame Soulèye Diop pourraient laisser des traces, et relancer le débat sur la nécessité d’une communication politique apaisée et républicaine.

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